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Critique de patriciabiron


Viktor Larenz était un psychiatre renommé dans Berlin, jusqu'à ce que sa petite Josy disparaisse de la salle d'attente d'un confrère, pendant son passage aux toilettes. Elle souffrait d'une maladie impossible à diagnostiquer et il essaimait les RV chez des spécialistes.

A part que la secrétaire et ce fameux confrère lui certifient que Josy n'avait pas RV ce jour là et qu'ils ne l'ont pas vue. Ensuite…. C'est le trou noir.

Quatre ans plus tard, on le retrouve sanglé sur un lit d'hôpital avec une histoire à raconter au docteur Roth. Il lui relate les derniers jours avant la ... verité.

Il était parti s'isoler sur l'île de Parkum avec son chien pour préparer une interview. Surgit alors de nulle part une femme, Anna, qui se dit romancière et atteinte de schizophrénie. Elle est recommandée par un confrère de Viktor. Son problème est que les personnages de ses romans prennent vie. Dans son dernier ouvrage, charlotte est atteinte du même mal que sa petite Josy qui a disparu. Viktor est persuadée que Charlotte est en fait Josy …. Et il veut connaître l'histoire.

S'ensuit alors un huis clos psychologique étouffant et angoissant entre Anna et lui sur une île coupée du monde par une tempête…

Un face à face coupé par des appels téléphoniques, des révélations interrompues à des moments stratégiques, un dialogue où la folie d'Anna semble faire écho à celle de Viktor, des rebondissements parfois incompréhensibles, et une tension permanente…

Bref, une succession de chapitres courts alternant entre passé et présent qui rendent dingues, … comme si leur folie était contagieuse. Une plume incisive et mordante qui tient le lecteur. On se demande vraiment où on va… Et même si on pense avoir deviné une partie de l'énigme, je crois qu'on est loin du compte.

Après le mot « fin », une impression de déjà vu qui m'a turlupiné un moment. Mais j'ai trouvé ! Et maintenant, je fais des exercices respiratoires … pour retrouver ma réalité.
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