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sur 1138 notes
Viktor Larenz est, plus précisément était, un psychiatre renommé dans tout Berlin. Homme heureux et comblé aussi bien familialement que professionnellement, sa vie prend un tout autre virage lorsque sa fille Josy disparaît mystérieusement. Celui-ci accompagne la petite chez un énième rendez-vous chez un spécialiste pour tenter de mettre enfin des mots sur la maladie qui la ronge depuis plusieurs mois. Juste le temps d'aller aux toilettes et elle a disparu. le médecin et sa secrétaire lui certifient que Josy n'avait pas rendez-vous aujourd'hui. C'est à n'y rien comprendre, personne ne semble le croire. Et, tout à coup, le trou noir...
Quatre ans plus tard, l'on retrouve ce cher docteur allongé et sanglé sur son lit d'hôpital. Face à lui, le docteur Roth lui consacre quelque temps car l'histoire incroyable que veut lui raconter son patient va certainement lui plaire et risque bien de changer la donne. En effet, Viktor relate les jours qui ont précédé la vérité. Voulant s'isoler quelques jours pour peaufiner l'interview que lui réclame un journal, celui-ci est allé passer quelques jours dans sa résidence familiale sur l'île de Parkum avec son chien. Surgit alors de nulle part une jeune femme, Anna Spiegel, qui lui apprend qu'elle est ici sur le conseil de son collègue, qu'elle a besoin de lui mais surtout qu'elle doit lui raconter son aventure. Ecrivain pour enfants, elle souffre de schizophrénie et les personnages qu'elle crée pour ses livres prennent vie. Dans son dernier ouvrage, il est question d'une petite fille qui, présentant les mêmes symptômes que Josy, a tragiquement disparu. Pour Viktor, il ne fait aucun doute que cette dénommée Charlotte est bien sa fille. D'abord réticent et ne croyant pas aux balivernes d'Anna, il se laisse convaincre et la laisse lui raconter ce qu'il est advenu de la petite fille.

Tous les ingrédients sont là pour nous livrer un polar sombre et oppressant: un huis-clos psychologique entre le médecin et sa patiente, une île en proie à la tempête accentuant cet enfermement, une petite fille disparue sans laisser de trace, de la tension, des révélations au compte-goutte, des rebondissements à la pelle, de la folie, de l'incompréhension et des personnages énigmatiques et inquiétants. Ajouter à cela des courts chapitres nerveux alternant le passé et le présent et une écriture incisive et mordante. Sebastian Fitzek nous emmène sur cette île où aucune éclaircie ne semble pouvoir percer. C'est efficace, acerbe et maîtrisé malgré cette impression de déjà vu.

Thérapie... à suivre...
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Un huis clos de la mort qui tue, dantesque, oppressant, angoissant, le genre de truc qui ne vous lâche pas ! Pire, ça vous colle aux doigts.

Plus que dévoré puisque entamé ce matin et terminé le soir même. Je ne voulais pas m'arrêter avant le mot "fin".

A se demander ce que certains auteurs fument avant d'écrire de pareilles histoires ! C'était dingue, mais d'enfer, des comme ça, j'en redemande.

C'est quoi l'histoire ?

Ancien psychiatre, le docteur berlinois Viktor Larenz n'est plus le même homme depuis la disparition de sa fille, il y a quatre ans.

Il va tellement mal qu'on le retrouve sanglé sur une table. Pas pour se faire torturer, nein ! Il est juste comme qui dirait un peu à l'asile... Un médecin l'interroge : le docteur Roth (Weiller ?).

Que s'est-il bien passé depuis le début où sa gamine disparait sans laisser de trace alors qu'elle attendait dans la salle d'attente d'un médecin, pendant que papa faisait une vidange aux toilettes du coin ??

Alors notre ex-psy commence le récit de ce qui s'est passé dans sa maison de campagne, sur l'île de Parkum, où il est allé s'isoler et où il se fait emmerder par une femme qui veut qu'il la prenne comme patiente. Refusant au début, il lui laissera ensuite raconter son histoire.

Et c'est là que tout commence... Anna Spiegel est une romancière qui prétend souffrir d'une forme rare de schizophrénie : les personnages de ses récits prennent vie sous ses yeux.

Son dernier roman avait pour héroïne une fillette qui souffre d'un mal étrange et qui s'évanouit sans laisser de traces...

Tout ce qu'elle racontera à l'ancien psychiatre, c'est comme si elle racontait l'histoire qui s'est passée après la disparition de Josy, la petite fille.

L'île est coupée du monde suite à une tempête et des choses étranges se produisent, me faisant douter de la santé mentale de tout le monde, de celle de l'ancien psy, d'Anna, de celle du maire de l'île...

J'vous ai dit qu'Anna est vachement dérangée ? de plus, les révélations du détective (qui avait recherché la fille de Viktor) sur sur cette arrangée du ciboulot n'arrangent pas les choses.

On sent bien qu'Anna n'a pas le gaz à tous les étages et que ses frites ne sont pas toutes dans le même cornet... D'ailleurs, elle fou la trouille.

Toute fière de moi, je croyais avoir entrevu le "truc", la solution à tout, mais en fait, je n'avais rien vu, ou juste aperçu la pointe de l'iceberg. Mais juste la pointe... le touti riquiqui.

Dans les dernières pages, ce furent des révélations en rafales, et je me les suis toutes prises en pleine poire.

Encore pire que ce que j'avais pensé. Et c'est là que toutes les pièces du puzzle se mettent en place et que la pièce tombe pour le jackpot !

Bravo à l'auteur que je remercie pour le formidable coup de pied au cul qu'il m'a fichu. C'était du costaud.

Tellement dingue ce livre que j'ai même douté de ma propre santé mentale...

Bon, je vous laisse, des peintres en bâtiment viennent d'entrer. Enfin, ils ressemblent à des peintres. Ils sont vêtus de blanc, avec une petite calotte blanche...


Livre lu dans le cadre du challenge "Thrillers et polars" de Liliba.
Lien : http://the-cannibal-lecteur...
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Bien joué... MAIS...

Allez, je peux bien vous l'avouer, j'ai commencé Thérapie hier soir et je l'ai fini ...dans la nuit... Et je n'arrivais pas à décrocher.
Comme beaucoup, je me suis identifié à Viktor, comme lui, j'ai vécu l'horreur de la disparition de sa fille, comme lui, j'ai cherché à comprendre, comme lui j'ai été basculé de coup de téléphone en visite d'Anna... J'ai été trompé, détrompé... J'ai entrevu une vérité... qui s'est empressée de se fondre dans la tempête...

Vous l'avez compris, le gars FITZEL m'a bien embarqué... MAIS...
SPOILER !

Alors oui, on nous offre un dernier rebondissement inattendu, comme pour dire "Tu vois que c'était pas ce que t'avais compris"... Il n'empêche...
Attention, ça n'enlève rien au talent de Monsieur FITZEK, comme annoncé plus haut, je me suis laissé embarqué sans résister, l'écriture est efficace, l'ambiance est bien posée...et j'ai aimé...
Je veux juste tempérer un peu les crtiques qui crient au génie et me prends à espérer qu'un auteur de cette trempe saura me charmer par une autre histoire et pourquoi pas, me mystifier pour de bon...
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Jeudi il y a 15 jours, gare d'Offenburg, en Allemagne : je pars en déplacement, je suis un peu en retard, je cours et oublie mon livre entamé dans la voiture. Pas grave, je vais travailler sur mon ordi, ça ne me fera pas de mal..
Le lendemain vendredi, gare de Leer, toujours en Allemagne mais tout au Nord : toujours pas de livre pour le retour de mon déplacement et pas envie de bosser, en plus l'ordi en train ça me donne mal au coeur. Tiens, il y a une librairie dans la gare, je pourrai peut-être acheter la suite du Voleur de regard... Ah zut, ils ne l'ont pas, bon ben je prends un autre Fitzek à la place, Thérapie a l'air pas mal...

Tout ça, non pas pour raconter ma vie passionnante, mais pour dire que j'ai lu Thérapie en allemand et que la barrière de la langue a certainement eu une grosse influence sur ma perception du livre. Car je suis toujours restée à distance, en dehors, prenant le livre comme un exercice de style très abouti, mais pas comme une histoire potentiellement vraie. Résultat : j'ai lu Thérapie avec un sourire amusé mais sans trop d'émotions ou d'angoisses.

Pourtant, il y aurait eu de quoi en avoir ! Viktor, ancien psychiatre traumatisé par la disparition mystérieuse de sa fille chérie Josy, est coincé sur l'île de Parkum pendant une tempête avec une schizophrène inquiétante dont les hallucinations ressemblent terriblement à l'histoire de Josy... de là, les chapitres égrènent un compte-à-rebours jusqu'au 'jour de la vérité', dont on sait simplement qu'il va conduire Viktor de l'autre côté, celui des patients lourds d'un hôpital psychiatrique.

De retournements de situations en détails technologiques troublants, Fitzek tire astucieusement les ficelles pour nous perdre dans la tempête de Parkum. Avec moi, ça a marché à plein, la fin que j' avais imaginée était totalement différente de la sienne. J'ai donc trouvé sa thérapie de fou(s) assez brillante et l'ai bien appréciée.
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Le professeur Viktor Larenz, célèbre psychiatre, a subi la pire des choses : la disparition de sa fille Josy, 12 ans, enlevée dans la salle d'attente d'un confrère pendant que son père était aux toilettes. Il n'aura alors de cesse de découvrir qui a fait cela et pourquoi. Il se retranche dans sa maison de Parkum, sur une île, où il pourra se reposer en compagnie de son chien, Simbad. Mais voilà qu'une étrange femme, Anna Spiegel, vient lui demander de l'aider. Elle est romancière et a un gros problème psychiatrique : ses personnages prennent vie. Larenz refuse de s'en occuper jusqu'au moment où elle lui raconte des événements avec un des ses protagonistes, une petite Charlotte, ressemblant étrangement à Josy…

J'ai enfin lu le premier roman de cet auteur dont j'entends parler depuis un moment. Et quelle claque ! J'en suis encore toute retournée ! Je suis passée par toutes les phases : cette Anna Spiegel est-elle vraiment folle ? Existe-t-elle ? Qu'est-il arrivé à Josy ? Autant de questions qui me venaient et qui me faisaient tourner frénétiquement les pages. Et lorsque j'ai cru avoir deviné, la dernière page a eu l'effet d'un uppercut ! Tu parles, Charles ! J'étais partie sur toutes les fausses pistes qui puissent exister, je ne détenais pas l'ombre de quoi que ce soit… Wouah !!!

Inutile de préciser que j'ai adoré et que je vais continuer à lire ce romancier allemand !
Lien : https://promenadesculturelle..
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Thérapy et son album Troublegum m'avait mis une bonne claquette dans les oreilles ! Aaaah , ça ne nous rajeunit pas tout ça...Alors , pourquoi ne pas resigner pour une Thérapie scripturale , ce coup-ci , et en prendre plein les yeux d'autant plus que les diverses critiques ne tarissent pas d'éloges à son sujet !
Bonjour , je suis le docteur Fitzek , allongez-vous et décrivez-moi ce qui vous amene pendant que je hocherais ostensiblement la tete en simulant l'écoute tout en rédigeant la liste de courses hebdomadaires ponctuée de hum-hum encourageants...

Viktor Larenz , psychiatre Berlinois de renom , personnifie l'adage de l'arroseur arrosé . Désormais pieds et bras sanglés à un lit hydraulique et patient attitré d'une clinique spécialisée dans les troubles psychosomatiques , son cercle d'amis , à l'aune de ses mouvements , s'en trouve réduit d'autant . Alors pourquoi , comment se fait-ce , c'est quand qu'on va ou ? Patience...Foin d'amicales visites mais une seule et unique récurrente , celle du Docteur Roth ( signe d'un repas apprécié à sa juste valeur ) , à qui il confie sa tragédie dont la disparition de sa fille Josy , il y a quatre ans , en représente l'épicentre .
Viktor nous conte alors par le menu, suite à cette épouvantable perte , son isolement sur l'ile tempetueuse de Parkum, sa rencontre avec Anna Spiegel , écrivaine qu'il acceptera comme patiente une fois que cette derniere aura eu la faculté de réveiller en lui les espoirs les plus fous . En effet , legerement dérangée de nature ( doux euphémisme ) , état qu'elle lui avouera tout de go , Anna semble détenir le pouvoir de matérialiser ses écrits ! Son dernier manuscrit en date évoquant une petite fille malade qui aurait alors disparu , il n'en faut pas plus à Viktor pour immédiatement s'identifier à ce récit et entrevoir en cette Charlotte de papier sa petite Josy qui lui fait si cruellement défaut . Sa seule obsession , désormais , appréhender intégralement l'opuscule de cette psychopathe en chef pour , enfin , en connaitre l'issue ,aussi douloureuse soit-elle...

Enorme qualité d'écriture ! Fitzek alterne magistralement et nerveusement les chapitres ( hopital / ile ) pour faire monter une pression qui ne vous lache jamais . Une disparition tragique . Un isolement subi sur cette ile balayée par des vents propres à décorner un pop- et des pluies diluviennes . le cotoiement journalier d'une schizophrene que l'on sent capable de tous les exces mais dont l'on ne peut se passer tant ses affabulations revetent illusoirement les habits d'une possible vérité . La fin tant espérée d'un apocalyptique cauchemar ...De plus , Fitzek maitrise parfaitement l'art du cliffhanger , difficile de décrocher...

Révélations et rebondissements foisonnent mais , et oui , il y a un mais et de taille , ce sont les clés que nous donnent l'auteur des le départ ! le récit progressant , difficile d'imaginer un épilogue autre et meme si la fin surprend quelque peu , il y a bien longtemps que le lecteur l'a anticipé . Sentiment persistant de voir un tel theme traité à l'envie . Sujet dans l'air du temps qui fait applaudir des deux mains lorsqu'on le découvre et qui présente , forcément , beaucoup moins d'interet lorsqu'il y a redite . Dommage...
Aletre Spoiler ! Alerte Spoiler !
Au sortir de cette lecture , impossible de ne pas effectuer un parallele mimétique avec l'éprouvant Shutter Island...
Fin de l'Alerte , vous pouvez reprendre vos activités normales...
Regrettable car Fitzek possede une plume vraiment alerte ! Il instaure talentueusement une situation oppressante , la fait vivre et évoluer crescendo mais n'enleve en rien cette désagréable impression de deja vu et lu . Pour qui découvrirait ce genre sans avoir été parasité par d'antérieurs récits , nul doute que celui-ci s'averera énorme car Fitzek , au-delà d'un sujet plus vraiment novateur , sait cependant titiller vos nerfs avec brio !!

Thérapie aurait pu etre un phénoménal coup de coeur , il ne sera qu'un tres bon thriller ! Merci Docteur...
3.5 / 5
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Décors : chambre d'hôpital aux murs capitonnés. L'air est lourd, le lit est occupé par Viktor Larenz, pyschiatre berlinois dont la réputation n'est plus à faire. La tension est palpable dans ses yeux, où se mêlent des sentiments contraires. Ailleurs, des cris. Ciel noir. Intrigue.

La fille de Viktor Larenz a disparu alors qu'elle souffrait d'un mal inconnu. Sa disparition n'a jamais été élucidée. Et quelques années plus tard, Anna Spiegel, romancière, se présente à Viktor, avec un étrange mal : ses personnages de romans prennent vie, et une petite fille a disparu, sans laisser de traces..

Quelques années plus tard, Viktor Larentz se réveille dans la chambre capitonnée, face au docteur Martin Roth. Il est dans l'incompréhension : que fait-il ici ? pourquoi est-il médicamenté ? où est sa fille qu'il n'a pas vu depuis des années ? Mystère et suspens s'enchaînent dans son histoire, dans laquelle chaque élément est bien trop à sa place…

Sebastian Fitzek écrit un thriller imparable, où l'incompréhension persiste jusqu'au dénouement final. Un lecteur enquêteur aura l'occasion de trouver des indices, mais peu de chemins mènent vraiment à la vérité. L'auteur tisse une histoire implacable, laissant le lecteur dans le doute de sa propre existence. Thérapie n'est pas sans rappeler un autre thriller, écrit par Dennis Lehanne (dont le titre restera caché, pour éviter les spoils). Cependant, bien que ressemblants sur certains points, les deux ne se mélangent par pour autant.

Thérapie est un livre féroce, parsemé de chapitres courts. Véritable page turner et premier livre de l'auteur, il préfigure le rythme des suivants : du Passager 23 au Siège 7A, Sebastian Fitzek est un habitué des thrillers qui marquent une vie de lecteur..
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Tout a été dit déjà et je ne suis pas une habituée du genre.....
Je ne ferai pas un long commentaire, une amie de la médiathèque ,Marilyn me fait découvrir ce genre de temps en temps. ...

Voici un thriller psychologique construit à l'aide de phrases fluides et chapitres très courts qui entretiennent chez le lecteur à la fois angoisse et désir de réponses immédiates à ses questions , à sa fièvre de savoir ..
Bien sûr nous n'aurons les réponses qu'à la toute fin , l'auteur nous tient en haleine, de rebondissements en rebondissements , une tension latente...
Nous ne lâcherons pas l'ouvrage ..
Qui détient la vérité ?
Qui ment ?
Josy la victime, 12 ans son père , Victor Larentz , célèbre psychiatre berlinois et Anna Spiegel, romancière , qui souffre de troubles psychotiques, une forme rare de schizophrénie ——deux personnages énigmatiques ô combien, torturés ——drame qui nous transporte dans un quasi huit - clos sur une petite île ——-coupée du monde par une tempête .....
Je n'en dirai pas plus.
Un suspense accrocheur et intrigant ..
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A réserver aux gens qui ne lisent pas beaucoup de thrillers, parce que sinon, bon, c'est du déjà lu et relu...
Tu me mets une île, une tempête qui te bloque, un psychiatre, quelques malades mentaux bien hallucinés, une fille qui disparaît, deux chiens et tu obtiens...Dix petits Nègres. Nan, l'autre. Celui qui se passe sur une île avec une tempête, un psychiatre, des malades bien hallucinés, une fille qui disparaît ...Ah mais pas de chiens...C'est la touche originale.
Josy, la fille du psychiatre, a disparu depuis quatre ans. Anna Spiegel est schizophrène et vient se faire soigner par le psychiatre. On dirait qu'elle a un lien avec la petite. Voilà voilà. Elle a bon dos, la schizophrénie.
J'ai tout compris tout de suite, ça doit être dû à ma grande maîtrise de la langue allemande ...
Du brumeux médicamenteux pendant tout le texte, une galipette à la fin avec un diagnostic à la docteur House, genre, vous perdez vos doigts et vous avez mal à la tête, malheureux. Mais c'est que vous cumulez la lèpre avec une bonne grippe. Elémentaire, docteur.
Et encore un dernier effet Kiss Cool sur la côte d'Azur.
Oh là là ! Je vais faire une pause dans les ,thrillers, je n'en peux plus des schizophrènes.
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Je découvre l'écriture de Sébastian Fitzek avec cet opus et c'est une bonne surprise.
Je ne le remercie pas pour les heures d'angoisse où il m'a plongée, les trippes serrées et l'impression d'avoir le cerveau passé à la machine à laver option essorage 1000 tellement j'ai l'esprit retourné.
Un thriller psychologique très efficace qui a bien fonctionné sur moi. Un poil trop angoissant peut être car il n'y a pas de relâche dans cette histoire, de moment pour souffler. Ou je suis trop sensible. Ca doit être ça.
On suit l'histoire de Viktor Larenz, un psychiatre renommé pour qui la vie sourit jusqu'à la disparition de sa fille. Josy souffrait d'une maladie que les médecins étaient incapables de cibler. C'est justement lors d'une visite chez un allergologue que la petite disparaît. Suit une longue descente aux enfers pour Viktor Larenz qui n'est plus capable de travailler. Alors qu'il se retire sur une île où il a une maison de famille, une jeune femme Anna le supplie de la prendre comme patiente. Elle souffre de schizophrénie et est écrivain. Elle est persuadée que les personnages de ses histoires prennent vie. Justement dans le dernier livre qu'elle écrit , il est question d'une petite fille qui a un mal que les médecins ne parviennent pas à identifier et qui a disparu. Viktor se persuade qu'Anna est la clé.
Une ambiance sombre. Une tempête sur l'île. de l'incompréhension. Viktor qui doute qui ne sait plus tout comme le lecteur. J'ai souffert avec Viktor.
Chouette découverte.





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