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Critique de florencem
J'ai encore craqué sur la couverture... sans aucune surprise, mais là tout de même, j'ai lu le résumé pour voir si l'histoire pouvait me plaire. Et j'avoue que l'histoire semblait assez mystérieuse et promettait d'être très intéressante.
Côté mystère… Il est assez facile de savoir ce qu'il se trame, donc si vous vous attendez à quelque chose de palpitant, où vous allez vous poser mille et unes questions… Nous en sommes très loin. Par contre, le roman est intéressant même s'il manque clairement une petite dose de piment à certains moments. Je ne me suis jamais ennuyée, cependant, l'impression de faire quelque fois du surplace ou bien que l'on manquait d'informations pour comprendre le tout ont été deux points qui ont quelque peu gêné ma lecture.
Nous découvrons donc Martha, une adolescente qui se voit devenir une employée d'un couple de jeunes riches newyorkais. Travaillant sous les ordres de sa mère, la jeune femme découvre le monde du travail mais aussi celui des classes supérieures de la société où extravagance rime avec opulence. Martha est un personnage fort qui malgré son jeune âge a déjà des convictions et une façon de voir la vie assez mature. Elle percute vite, est débrouillarde, indépendante, avec son franc parlé. Il était très intéressant de voir la vie de l'époque à travers ses yeux. Elle réalise de nombreuses choses que ce soit sur la condition de la femme à cette époque, le regard méprisant des riches, les machinations dont l'être humain est capable, mais aussi les déceptions de la vie. Il y a un côté un peu incisif dû au caractère de Martha, avec une touche de naïveté liée à son âge mais aussi beaucoup de clarté. Elle n'est pas dupe. Loin de là.
Et curieuse. Difficile donc de ne pas s'intéresser à la jeune Mme Sewell, confinée dans sa chambre et communiquant avec ses employés par le biais de tableaux de maîtres qu'elle expose dans la galerie de la maison selon ses humeurs. Piquée au vif, Martha va vouloir savoir si sa maîtresse est vraiment folle, ou bien si un secret se cache derrière tout cela.
Le côté « enquête » de l'histoire reste tout de même intéressant dans le sens où notre héroïne découvre beaucoup de choses sur le monde, sa façon de voir les choses et aussi sur ses choix de vie. Elle fait notamment des rencontres qui vont enrichir son quotidien. C'est un apprentissage qui donne le sourire car on pose un regard bienveillance sur Martha et son effronterie est un gros plus. Ses désillusions ne sont pas forcément quelque chose de négatif qui plus est. Son côté « j'affronte la vie et elle ne m'abattra pas » donne encore plus de punch au personnage. Encore une fois, elle a un regard très lucide sur ce qui l'entoure. Une héroïne qui est très agréable à suivre et un très bon modèle aussi.
Par contre, le roman est classé jeunesse et j'avoue que j'ai un peu de mal avec cela. Déjà, je doute que les jeunes lecteurs soient très intéressés par les sujets abordés et il n'y a pas assez d'action, de suspens ou de côté "fantaisiste". du Young Adult, sans soucis, mais un public plus jeune... En lisant des critiques anglaises dessus d'ailleurs, c'est un élément qui ressort très souvent. le jeune lectorat semble perdu et ne pas accroché. Ce qui n'enlève en rien l'intérêt du roman, mais clairement pour moi, c'est une lecture plus appréciable si on a atteint la fin de l'adolescence.
Un roman plaisant qui laisse réfléchir et donne de bonnes leçons de vie sans être moraliste. Il manque pour moi quelques explications cruciales à certaines moments, notamment la fin, même si avec de l'imagination on peut trouver des réponses…
Dernier point. Ma lecture en anglais a été plutôt facile, et même si je commence à bien me débrouiller, je pense que The Gallery est abordable pour ceux qui voudraient se lancer dans l'expérience de la lecture en VO.
Côté mystère… Il est assez facile de savoir ce qu'il se trame, donc si vous vous attendez à quelque chose de palpitant, où vous allez vous poser mille et unes questions… Nous en sommes très loin. Par contre, le roman est intéressant même s'il manque clairement une petite dose de piment à certains moments. Je ne me suis jamais ennuyée, cependant, l'impression de faire quelque fois du surplace ou bien que l'on manquait d'informations pour comprendre le tout ont été deux points qui ont quelque peu gêné ma lecture.
Nous découvrons donc Martha, une adolescente qui se voit devenir une employée d'un couple de jeunes riches newyorkais. Travaillant sous les ordres de sa mère, la jeune femme découvre le monde du travail mais aussi celui des classes supérieures de la société où extravagance rime avec opulence. Martha est un personnage fort qui malgré son jeune âge a déjà des convictions et une façon de voir la vie assez mature. Elle percute vite, est débrouillarde, indépendante, avec son franc parlé. Il était très intéressant de voir la vie de l'époque à travers ses yeux. Elle réalise de nombreuses choses que ce soit sur la condition de la femme à cette époque, le regard méprisant des riches, les machinations dont l'être humain est capable, mais aussi les déceptions de la vie. Il y a un côté un peu incisif dû au caractère de Martha, avec une touche de naïveté liée à son âge mais aussi beaucoup de clarté. Elle n'est pas dupe. Loin de là.
Et curieuse. Difficile donc de ne pas s'intéresser à la jeune Mme Sewell, confinée dans sa chambre et communiquant avec ses employés par le biais de tableaux de maîtres qu'elle expose dans la galerie de la maison selon ses humeurs. Piquée au vif, Martha va vouloir savoir si sa maîtresse est vraiment folle, ou bien si un secret se cache derrière tout cela.
Le côté « enquête » de l'histoire reste tout de même intéressant dans le sens où notre héroïne découvre beaucoup de choses sur le monde, sa façon de voir les choses et aussi sur ses choix de vie. Elle fait notamment des rencontres qui vont enrichir son quotidien. C'est un apprentissage qui donne le sourire car on pose un regard bienveillance sur Martha et son effronterie est un gros plus. Ses désillusions ne sont pas forcément quelque chose de négatif qui plus est. Son côté « j'affronte la vie et elle ne m'abattra pas » donne encore plus de punch au personnage. Encore une fois, elle a un regard très lucide sur ce qui l'entoure. Une héroïne qui est très agréable à suivre et un très bon modèle aussi.
Par contre, le roman est classé jeunesse et j'avoue que j'ai un peu de mal avec cela. Déjà, je doute que les jeunes lecteurs soient très intéressés par les sujets abordés et il n'y a pas assez d'action, de suspens ou de côté "fantaisiste". du Young Adult, sans soucis, mais un public plus jeune... En lisant des critiques anglaises dessus d'ailleurs, c'est un élément qui ressort très souvent. le jeune lectorat semble perdu et ne pas accroché. Ce qui n'enlève en rien l'intérêt du roman, mais clairement pour moi, c'est une lecture plus appréciable si on a atteint la fin de l'adolescence.
Un roman plaisant qui laisse réfléchir et donne de bonnes leçons de vie sans être moraliste. Il manque pour moi quelques explications cruciales à certaines moments, notamment la fin, même si avec de l'imagination on peut trouver des réponses…
Dernier point. Ma lecture en anglais a été plutôt facile, et même si je commence à bien me débrouiller, je pense que The Gallery est abordable pour ceux qui voudraient se lancer dans l'expérience de la lecture en VO.
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