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Critique de BazaR


Boudiou, ça a été un peu duraille de recoller les wagons. Faut dire que ce tome 2 n'est que la deuxième partie d'un gros roman découpé en deux. Mais bon, on n'est pas Game of Thrones hein, on s'y retrouve vite.

Alors si vous êtes curieux, vous verrez que ma note est un peu inférieure à celle du tome 1. C'était moins bien ? J'ai moins aimé ? Ben non, vu que je l'ai dévoré pendant les vacances avec autant de plaisir instantané que si c'était un bon morceau de Comté. Je crois que ça traduit simplement le fait que tout ça est extrêmement simple, et aussi que la fin est à mon avis un peu trop vite expédiée.
Mais voyons le bon côté des choses : le ton est le même que dans la première partie. Il colle au style d'un bon manga d'action genre Naruto qui se serait égaré sur un jeu de plateau de la revue Jeux et Stratégie. Plus manichéen tu meurs, mais ça fait du bien de temps en temps. Les personnages principaux, Falco Dante en tête, sont jeunes, manquent de confiance en eux mais passent outre, se jettent tout nus en suivant leur instinct et réalisent des exploits qui épatent leurs ainés. Ces derniers, les sages, les généraux, sont prêts à sacrifier leurs belles stratégies à cause d'une intuition d'un jeunot. Pas crédible ? Dans cet univers si, car l'intuition de certains est plus efficace que la stratégie d'hommes qui manquent clairement d'informations sur leur ennemi.

Les secrets sont dévoilés dans de superbes mises en scène, et c'est pas grave s'ils sont prévisibles, si on sent venir la couleur du dragon de Falco à des kilomètres, ça pète en couleurs. On absorbe les émotions simples des héros et la haine des vilains comme on s'enfile une plaquette de chocolat. Et on suit les incertitudes des immenses batailles avec la goutte sur la tempe, en sachant que tout ça se terminera bien. La moindre fissure devient une montagne par contraste, et la mort de certains sidekick fait très mal. Elles sont d'ailleurs violentes, mais superbement héroïques.

Vous le sentez hein ? C'est simple et c'est agréable à cause de ça. du moins peut-on le recevoir ainsi. On peut aussi le recevoir avec déception si l'on attend un minimum de complexité, en se disant qu'on a vu ça mille fois. Perso je suis content de pouvoir encore m'éblouir devant un récit qui parle à l'enfant que j'ai été et que, quelque part, je reste (mais faut chercher un peu à la cave).
Merci monsieur Flannery donc.
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