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Critique de marina53


Adresse: 103, milieu de l'océan... c'est ici qu'a élu domicile Harry Rockwell. Il ne risque pas de s'ennuyer une seule seconde: son compagnon de prison, le robot Zip, n'arrête pas de jacasser à longueur de journée. Mais, ce n'est pas pour cela qu'il compte moisir dans ce trou perdu. Aussi décide-t-il, avec l'aide de son ami, Claxton, de s'évader. Aussi, lorsque Zip lui apprend que le vaisseau qui vient habituellement approvisionner la prison en nourriture ne passera pas ce mois-ci mais sera remplacé par un autre plus léger qui doit arriver en soirée, il voit cela comme un signe. Il provoque une bagarre avec d'autres détenus et cela se termine comme il le souhaitait: Harry est envoyé à l'infirmerie où il retrouve son ami Claxton, allongé là à cause d'une intoxication alimentaire. Suite à une explosion soudaine, les deux amis mettent à terre les gardes, enfilent leurs tenues et prennent le médecin en otage. Ils parviennent ainsi à s'échapper jusqu'à ce qu'ils se trouvent face à des gardes armés jusqu'aux dents. A leur tête, Visconti, un drôle de personnage qui propose à Harry un étrange marché: retrouver le super-héros major Pulsor qui a été kidnappé, en échange de sa liberté...

Iron Man vous fait frissonner, Spider Man vous a pris dans ses filets, Hulk vous fait voir la vie en … vert, Wolverine vous fait sortir vos griffes, Thor vous rend marteau, Fantômette.. heu... non... bref... Toujours est-il que le beau, le puissant, l'incroyable major Pulsor a perdu de sa superbe depuis qu'on l'a enlevé. C'est Harry (rien à voir avec Sébastien Folin!), flanqué de l'infatigable Zip dont il ne devra pas se défaire, qui sera en charge de le ramener vivant auprès de la population. Mais bien des embûches vont venir perturber leur quête. S'inspirant des comics, l'on retrouve ici un rythme saccadé, un super héros et de multiples rebondissements. Pas le temps de s'ennuyer un seul instant d'autant plus que le dessin, les couleurs et la mise en page vont dans ce sens. En effet, Steve Baker a un coup de crayon vif et anguleux et cela fourmille de petits détails. Malgré la centaine de pages, l'auteur aurait pu approfondir les personnages tant leur personnalité aurait mérité cela et l'on pourra regretter cette fin si abrupte.

Inoxydable... invincible?
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