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Critique de milbilou


C'en est fini du couple, Ken l'a quittée, et l'emblématique Barbie prend aussi conscience des changements qui se sont opérés sur elle depuis sa période glorieuse. Déprimée, elle va tenter de soigner son mal-être dans un club de remise en forme. Concentrée sur ses apparences et sur son rôle de femme, belle, courageuse, parfaite en tout point, elle ne s'imagine pas que la vraie vie dépasse les canons de la mode et autres subtilités. Subjuguée par le physique et les paroles de « Beau-Gosse », elle n'hésite pas à le suivre en croyant aux jours meilleurs.

Parmi les romans proposés dans la « masse critique », je me suis laissé tenter par le titre, en me doutant que « la femme » tenait un rôle important dans l'histoire. Ce qui est vrai, mais l'auteur a choisi l'exemple de cette poupée mythique, Barbie, présentée ici comme idéal féminin, naïve voire niaise, à fond dans le paraître, dépourvue de culture, qui n'est pas l'ambassadrice de la femme lambda ou de la femme occidentale. Or, cette poupée à grand succès, que ses créateurs adaptent toujours à la mode, éveille le rêve chez les petites filles, ou les plus grandes, mais n'est qu'une caricature de la femme.
Pour moi, le modèle est tellement loin de la réalité que la capture de proies pour alimenter les idéologies menant à la soumission et à l'aliénation ne semble réservée qu'au monde des poupées et des bisounours…

Traité ainsi, le sujet ressemble à un conte avec une morale un peu convenue. En revanche, l'écriture de Eli Flory, parfois teintée d'humour est plutôt agréable.

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