Une poupée au pays de Daech

Vivre au milieu du rose, du luxe et des dictats de la mode est le quotidien de Barbie. Pourtant vieillissante, elle n'accepte pas les changements de regards sur son corps. Elle refuse que la Reine des Neige soit la nouvelle star... Elle quitte alors sa maison de Bervely Hills pour un hôtel de luxe pour un pays lointain. Quand elle va se faire enlever et qu'elle sera prisonnière de Daesh, ce monde à mille lieues du sien va lui ouvrir les yeux...
En croisant Barbie, Ken ou Beau Gosse, c'est de notre monde d'apparence dont parle l'auteur. Une vie rythmée par une liberté qu'on croit posséder mais qui n'est pas finalement pas gagné d'avance... un conte moderne bien écrit et surprenant mais dont je n'ai pas compris la fin... ce qui gâche un peu ma lecture en somme !!

Une poupée au pays de daech - Eli Flory

Imaginez Barbie, plus toute jeune, qui prise d'un coup de blues, décide de changer d'air. Et voilà notre "poupée" qui se retrouve dans un hôtel de luxe d'un pays méditerranéen. Bien sur le beau jeune homme professeur d'aqua-fitness-biking lui fait la cour, l'emmène dîner, le lendemain lui propose une ballade dans le pays et voilà notre Barbie, victime d'un échange, qui se retrouve aux mains de daech... si, si, si c'est vrai. Et là Barbie se met à cogiter.

Et ce livre qui commençait comme une gentille farce, devient sérieux et très intéressant.

Il parle de liberté, que l'on croit avoir, ou que l'on vous prend parce que vous êtes une femme et que vous vivez dans un pays islamiste. Il parle du corps des femmes, que l'on montre dans les pays occidentaux et que l'on cache complètement dans d'autre pays. Il parle de la condition féminine, ici, là-bas et si elle est terrible là-bas est elle vraiment au top ici.

Juste un petit bémol la fin, je crois que je ne l'ai pas bien comprise, mais comme cette histoire ressemble à une fable ou à un conte, peut être que la fin n'a pas d'importance. L'important ce sont les questions que l'on se pose et la réflexion qui en ressort.

Barbie, peroxydée, botoxée, siliconnée, symbole sexy du monde occidental, déprime car La Reine des neiges lui a volé la vedette et Ken l'a quittée...
Elle part faire un séjour dans un centre de remise en forme, au bord de la Méditerranée, où elle va rencontrer Beau Gosse...
Celui ci va la séduire pour l'échanger contre sa soeur.
Barbie se croit tout d'abord dans un jeu télévisé et ne s'étonne pas d'être enfermée dans un appartement avec d'autres femmes, dont la tenue vestimentaire est à l'opposé de ce qu'elle connait et porte habituellement...
Le jeu tourne un peu au cauchemar lorsqu'elle s'aperçoit qu'elle est réellement prisonnière et doit porter le niqab...

Il s'agit d'une fable contemporaine, un peu trash, qui met en scène les femmes et dévoile l'importance de leur corps, dénudé ou voilé, dans les sociétés orientale et occidentale qui s'opposent...

Un roman inclassable, livrant en filigrane une critique de nos sociétés et une réflexion incisive sur la liberté des femmes de par le monde...
Que penser des diktats qui leur sont imposés ?

La façon d'aborder ce sujet grave est originale et certains passages sont drôles... cependant je n'ai pas trouvé un grand intérêt à ce roman.

La question que me semble poser ce livre : A travers toutes les communautés de ce monde, le corps des femmes leur appartient-il vraiment?

"On bascule avec Barbie dans la vraie vie des poupées captives de Daech. Certaines sont choisies pour être geôlières, d'autres pour servir de ventre à engrosser. Celles qui ne servent à rien, subissent ou meurent. Alors Barbie va enfin se poser la question : "Qui suis-je ?" pour la première fois de sa vie. Elle va découvrir le courage, la solidarité féminine et l'amitié, ce qui l'aidera à sortir de cet enfer."
Un roman loin d'être une fable humoristique sur un fait d'actualité sordide. C'est un récit innovant et qui porte à réflexion.
Lien : http://wp.me/p5dQA9-OM

Dans un monde qui ressemble au notre, enfin plus à celui d'une star hollywoodienne qu'au notre finalement, Barbie est à bout, sous Xanax.
Ken est parti. Pour de bon cette fois. le gendre idéal a fait son coming-out et Barbie a besoin de prendre l'air.

La poupée s'envole direction un club de vacances en Méditerranée.
Là, un bel indigène du nom de BEAU GOSSE l'entreprend, puis la kidnappe et l'échange contre une autre poupée, brune et moins grande, sa soeur enlevée par un groupe terroriste.
Barbie se réveille vêtue d'un niqab, au milieu de nouvelles semblables, dans un tout autre pays : l'Etat Islamique.

La forme de ce roman peut paraître futile, délirant, avec, il faut prévenir un vocabulaire vulgaire qui peut choquer, mais les apparences sont trompeuses !
Tout doucement, insidieusement l'auteur nous fait basculer dans une ambiance beaucoup plus grave.
Le vrai sujet dont il est question ici, est la condition des femmes, avec un Occident souvent idéalisé et un Orient diabolisé. On finit par s'interroger : « Sommes nous femmes d'Occident si libres que cela finalement ? »

Un roman trash mais intelligent, bien construit qui met en scène le corps des femmes, leur place dans la société, et le rôle qu'on leur fait jouer.
Un ovni dans cette rentrée littéraire que je vous recommande !

L'idée à l'origine d'Une poupée au pays de Daech m'a tout de suite plu : il s'agit de l'histoire de Barbie, star sur le déclin, qui décide de changer d'air et, alors qu'elle se trouve en cure à l'étranger, est kidnappée par Daech. Elle est confrontée au sort des femmes dicté par la loi islamique et passe d'un asservissement à un autre.

Malheureusement, les bons côtés de ce livre se résument à ce pitch. Il y a certes quelques traits d'humour : la façon dont Ken s'est barré, la dérision avec laquelle est traité le culte de la beauté et de la minceur, l'incompréhension de Barbie qui ne sait tellement pas qu'il existe d'autres manières de vivre que la sienne qu'elle est persuadée d'être dans un jeu de télé-réalité lorsqu'elle se fait kidnapper... J'ai aussi aimé que Barbie ne soit pas plus bête que nécessaire pour le déroulement de l'histoire, qu'elle soit naïve mais que les traits d'humour ne soient pas à son détriment : l'auteur ne se moque pas d'elle mais du monde dans lequel elle évolue.
Par contre, le livre n'est pas abouti du tout, on a un sentiment d'écriture à la va-vite. L'histoire devient incohérente, ce qui ne serait pas un problème en soi si l'on n'avait pas l'impression que l'absence de cohérence est utilisée par l'auteur pour se tirer de certaines impasses par un rebondissement sans queue ni tête.

J'ai un sentiment de gâchis en refermant ce bouquin, parce qu'il me semble que ce livre aurait pu être génial s'il avait été plus travaillé. Mais l'imminence de la rentrée littéraire a peut être laissé trop peu de temps à l'auteur pour écrire et se relire ?

Il n'empêche que cette lecture est rigolote, et j'incite tous les curieux à jeter un oeil à cet ouvrage, qui est tout de même frais et original.

La thématique m'a attirée. le style littéraire, un peu vulgaire m'a troublée au début, mais il correspond au style de vie frivole de Barbie. Une fois emprisonnée au pays de daech, le style évolue, Barbie aussi...
Comme plusieurs autres lecteurs, je n'ai pas compris la fin, dommage.

Le personnage de Barbie, naïve bimbo péroxydée et déprimée, est un prétexte pour dénoncer les dérives respectives de la société occidentale et des mouvements islamistes. L'auteur s'attache plus particulièrement à la place des femmes, emprisonnées par le culte des apparences ou par le rigorisme religieux. le propos est très intéressant malheureusement la fin est assez déconcertante.

J'ai voulu voir ce qui se cachait derrière le titre accrocheur de ce roman de la rentrée. On y retrouve Barbie, tout en clichés, la vraie Barbie de notre enfance ! Et cette Barbie est déprimée car la Reine des Neiges lui a volé la vedette et Ken l'a quittée…

Un séjour au bord de la Méditerranée, censé la remettre d'aplomb tourne mal et un certain Beau Gosse se sert d'elle comme monnaie d'échange. C'est ainsi que Barbie se retrouve au pays de Daech. Cette dernière, crédule, découvre les us et coutumes de cette nouvelle contrée. Pourquoi doit-elle cacher toutes les parties de son corps, si bien sculpté, alors que jusque-là elle était plutôt habituée aux mini-jupes pailletées ?

Au-delà du ton naïf de Barbie, on perçoit en filigrane une critique de deux sociétés complètement opposées...
Lien : http://penibles.fr/livre-pou..