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Critique de MisssLaure


Amour et dérision est un recueil de cinq nouvelles à tendance sensuelle ou ironique, illustrées par des dessins de Dario Fo lui-même. La plupart sont basées sur des histoires déjà existantes.

Ma préférée est la première « Héloïse » qui narre à la première personne, sous forme de correspondance, avec un ton enlevé et sans pruderie, l'histoire connue d'Abélard. Suit le récit de « Mainfreda, hérétique milanaise », à propos d'un ange qui se manifeste, puis celle de la savoureuse et rythmée « Dévoreuse de lions », drôle et un rien facétieuse.

Celle qui m'a le moins touchée, mais qui reste amusante et teintée d'une critique évidente, est « Q, le communiste utopique » dans laquelle un vagabond, dit Traîne-Gaine, se fait arrêter par erreur en tant que communiste. le communisme n'existant pas, on comprend l'utopique du titre. Dario Fo précise qu'il s'agit d'un conte populaire chinois réinterprété par lui.

La dernière nouvelle « Les Grecs n'avaient rien d'antique » est plus un essai sur la réalité du théâtre antique, avec des précisions sur la façon dont étaient montées, mises en scènes et jouées les pièces. Ne connaissant pas grand chose au théâtre antique, j'ai trouvé ce dernier texte très intéressant.

Dans l'ensemble, il s'agit d'une lecture plaisante, mais j'ai regretté l'absence d'un lien plus évident entre les nouvelles qui aurait assuré leur cohérence.

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