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Critique de mireille.lefustec


L'histoire commence une nuit de janvier 1902, sous une lune claire et froide. Un simple refus --un verre d'eau aux deux marcheurs, le père et le fils-- Et Samuele, pas même sept ans, se trouve devant son destin, marqué par "la solitude, la mort des affections, le grondement de la vengeance" , marqué aussi par "l'éternel retour de ce qui a déjà été et a poids d'une rime à l'intérieur de l'existence" .
Il apprend à tuer en Libye, au cours de l'invasion italienne contre les Turcs en 1912.
Il a seize ans, s'engage en trichant sur son âge.
Il tue les Bédouins directement à la baïonnette ou au sabre.
Il y prend goût.

Les styles se mêlent :poétique, lyrique, épique . L'histoire est narrée de l'intérieur, avec langage oral, intercalation de mots sardes, coloration des nombreuses métaphores.
Présence également de surnaturel :prédestination, noires prophéties, visions inquiétantes.
"Dans l'origine des choses, on peut souvent en trouver la fin."

Ce n'est pas un écrivain qui écrit pour des lecteurs, mais un narrateur qui s'adresse à un public. Ce qui explique les passages inattendus de la première à la troisième personne.
J'ai mis cinq étoiles car ce fut un grand plaisir de lecture, de par l'histoire et de par le style.
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