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Critique de YvesParis


J'ai mis plus de deux mois à lire les mille pages des Piliers de la terre
Ce n'est pourtant pas faute d'avoir adoré ce long roman historique déjà lu par plus de 90 millions de lecteurs à travers le monde.

J'avais vu l'été dernier avec mes garçons la série en huit épisodes. Les personnages du prieur Philip, de Tom le bâtisseur, d'Ellen, de Jack et d'Aliena m'étaient déjà connus.
Ils m'ont accompagné pendant les longues semaines qu'a duré ma lecture, comme autant de figures familières que je prenais plaisir à retrouver de jour en jour.

Je connaissais par avance le déroulement de cette longue histoire ; mais mon plaisir n'en a en rien été diminué.
Le film est d'une grande fidélité au livre. Son format (8 x 52 minutes) lui laisse le temps de coller au plus près à l'intrigue particulièrement foisonnante. Il s'en distingue par endroits - notamment dans l'épilogue - mais le plus souvent les libertés qu'il prend par rapport au livre sont pertinentes.

Ken Follett est un narrateur hors pair. L'histoire qu'il nous raconte est extraordinairement attachante - même si c'est au prix d'un certain manichéisme.
Il s'appuie sur une très solide documentation historique. Son livre peut se lire comme une histoire du Siècle des cathédrales : l'interminable guerre civile qui déchire l'Angleterre, les famines rémanentes, la naissance de l'architecture gothique. D'ailleurs son personnage principal n'est ni Tom - qui meurt au milieu du livre - ni Jack qui lui succède ni même Philip mais bien la cathédrale de Kingsbridge que tous les trois s'emploient à bâtir. du roi au prêtre, du comte au maçon, toutes les couches de la société médiévale sont décrites avec soin. Même si cette description savante vient toujours au support de l'intrigue, elle n'en constitue pas moins un panorama exhaustif et fidèle des conditions de vie de l'époque qui vaut celui de bien des manuels d'histoire.
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