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Critique de Killing79


Ouvrir un livre de Ken Follett est la promesse de participer à une grande aventure. La taille et la densité de ses ouvrages nous entraînent dans des heures de lecture passionnantes. Depuis quelques années, il avait pris l'habitude de nous faire voyager dans le passé avec des histoires se déroulant dans des siècles d'antan. Cette fois-ci, il nous propose l'inverse : un roman d'anticipation.

Malgré ce changement de cap, sa recette reste la même. Il met en scène une multitude de personnages des différents camps. Les chapitres alternent entre chacun des points de vue. le lecteur a ainsi une vision globale des évènements et peut donc être beaucoup objectif sur la situation.

Aux Etats-Unis, en Chine ou dans le désert du Sahara, l'auteur nous fait entrer dans le bureau des décideurs politiques, dans les missions des agents secrets, dans le quotidien de tous ces personnes qui jouent un rôle dans les relations internationales. En nous ouvrant les portes de ces secrets, il dévoile toutes les difficultés liées aux alliances et aux prises de décisions lorsque les probables répercussions peuvent être effrayantes.

L'auteur le dit lui-même dans sa préface. Il veut aussi montrer comment le monde peut se diriger vers la guerre alors qu'aucune des parties ne la souhaite. A l'instar de ses autres oeuvres, « Pour rien au monde » est foisonnant, travaillé et passionnant. Et quand on regarde l'actualité récente, on peut même penser qu'il est visionnaire, et ce n'est pas vraiment rassurant !

Ken Follett reste le grand maître des fresques historiques. Il maîtrise cette forme de littérature à la perfection, en vulgarisant des informations, pas forcément accessibles à tout le monde. Portée par la voix au diapason de Thierry Blanc, cette bataille géopolitique est une nouvelle preuve de son talent. Vivement la prochaine aventure !
Lien : https://leslivresdek79.wordp..
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