AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de EvadezMoi


En ce mois de Juin, Dominic Forma nous revient enfin avec une autre novella après Manaus en 2020.
En 200 pages, l'auteur réussit la performance de nous raconter l'histoire d'une liaison adultère en terminant par un roman d'espionnage sans oublier une traque d'anciens officiers nazis.
Nous faisons donc la connaissance de Solange, la fameuse traductrice à l'origine du titre, celle par qui, il faut quand même le dire, tout arrive et tout chavire.
Solange est naïve et n'a pas, avouons-le, un esprit des plus affutés. Quand en plus elle se retrouve en Amérique du Sud, une dizaine d'années après la fin de la guerre, dans une partie du monde qui a accueilli et protégé les anciens criminels de Guerre nazis, des monstres traqués par les services secrets israéliens, elle se retrouve au milieu sans réaliser qu'elle est comme un gravier dans une chaussure.
On dit souvent (si, si) d'un roman étranger qu'il est mauvais par faute de la traduction. Ici, la traductrice apporte un souffle de fraîcheur ou plutôt de candeur à un sujet des plus sérieux. J'ai trouvé une originalité dingue dans ce choix d'angle de vision sur ces ordures qui se sont carapatées, certains même avant la reddition, accueillis à bras ouverts en Amérique du Sud.
Les services secrets israéliens à force de patience ont réussi à en localiser beaucoup et on est heureux qu'ils n'aient pas croisé d'autres traductrices.
Ce roman se lit en un éclair tant chaque chapitre vous accroche au suivant. Et finalement, on aura presque pitié de Solange.
Cette novella est un petit bijou qui s'inscrit dans la lignée de Manaus que je vous invite aussi à découvrir si vous ne l'avez pas encore lu.
Commenter  J’apprécie          50



Ont apprécié cette critique (4)voir plus




{* *}