On dit que les sirènes enchantent les navigateurs, l'autrice doit en être une puisqu'elle m'a hypnotisé lorsque j'ai vogué sur les flots de son écriture. le propos n'est pas anodin mais passe presque au second plan tellement les tournures de phrases ravissent, les comparaisons induisent l'émotion, les mots sculptent la pensée. L'ensemble est décousu, mais, à l'instar d'un patchwork, cela contribue plutôt à son charme que l'inverse. On y trouve pêle-mêle des notes autobiographiques, surtout sur le décès de son père, des considérations sur la littératures et le métier d'écrivain, des réflexions sur la lumière et autre sujets. Pour la forme, et aussi pour le fond, c'est un livre à laisser traîner pour s'en repaître à l'occasion . . . Moi qui redoute la poésie j'ai maintenant le goût d'entreprendre “
Les villes de papier” de la même autrice; c'est tout dire !
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