Nous étions en pleine révolution, sans gouvernail, sans gouvernement, dominés par une assemblée unique, sorte de dictature monstrueuse, enfantée par la subversion et qui offrait tour à tour l'image de l'anarchie d'Athènes et du despotisme ottoman.
Tout gouvernement qui commence, saisit d'ordinaire l'occasion d'un danger qu'il a conjuré, soit pour s'affermir, soit pour étendre son pouvoir ; il lui suffit d'échapper à une conspiration pour acquérir plus de force et de puissance.