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Critique de lecassin


Un retour à la terre manqué... Comme le bouquin !
Pour ma part, je trouve que le réchauffé ne vaut que pour les recettes du type bœuf bourguignon ou blanquette de veau : plus c’est réchauffé, meilleur c’est…
Il est bien question de bovins dans ce petit ouvrage de Jean-Louis fournier, dans la mesure où le narrateur (que je suppose autre que Fournier lui-même) tente un retour à la terre, par amour… : « Son père aurait été poissonnier, j’aurais repris la poissonnerie ».
Ah, l’amour !

Malheureusement, il est aussi question de réchauffé : la recette de « Il a jamais tué personne mon papa » et de « J’irai pas en enfer », deux petites merveilles, sent ici le cramé… et la facilité…
De plus, et même si je sais que la caricature se nourrit de l’exagération des traits majeurs du caricaturé, là, ça tourne au grotesque : le fermier est un bouseux, un butor doublé d’un goujat ; la ferme, ça pue et c’est sale ; le coté bucolique de la campagne ? des champs de betterave à perte de vue, sous la pluie… La fille de la ferme ? Elle est belle, elle est belle, elle est belle… et sa mère ? effacée…

Que de clichés en un si petit nombre de pages ! Ça sent le bâclé, tout ça… Le problème reste que le sujet de la difficulté du « retour à la terre », même par amour, est un sujet intéressant qui se trouve saccagé par un tel traitement aussi superficiel que caricatural. Dommage !
Et l’humour dans tout ça ? oui… oui… mais bon : même pas drôle…
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