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Critique de indimoon
Oh la belle couverture, plumetis de gracieuses cellules roses gonflées d'Adn, flottantes sur un fond bleu. L'auteur ferait-il usage d'un microscope? Scrutons...Réglons ensembles l'appareil...Zoom...Année 2030... Possibilité d'un traitement cellulaire qui rajeunit de vingt ans les séniors... François et Christine.
Voici la tranche de vie à l'étude: un couple prêt à investir pour sa jeunesse et qui foule l'entrée de la clinique innovante et flambant neuve en France du professeur Péron. Il n'y sera pas question de ravalement de façade extérieure (botox, acide hyaluronique...), non, le professeur s'engage, en l'échange d'une somme conséquente au prix rond avec plein de zéros, à leur rendre la vivacité et le corps d'une personne de 40ans.
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L'auteur est technicien dans le secteur des prélèvements et des greffes d'organes et de tissus, et nous explique que tout ceci ne relève pas -tant qu'il y parait- de la science-fiction, dans ses remerciements en fin d'ouvrage "une oeuvre d'imagination (...) [qui] toutefois repose sur des techniques bien réelles et très actuelles, des travaux récents sur le vieillissement cellulaire". Ce pourrait donc être une réalité dans un futur proche, à moins que cela ne soit déjà possible, même si, bien entendu, pour des raisons éthiques, et morales, de telles recherches ne puissent aboutir à un marché public, et de ce fait, interdites et donc interrompues à un moment ou à un autre, comme celles sur le clonage humain, par exemple...Ouais c'est ça ouais (l'expression favorite de ma fille de 8 ans).
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Justement l'auteur nous plonge avec les cas de François et Christine, dans l'étude du séisme cataclysmique qui va ébranler leurs vies suite à cette décision marginale. Ainsi que dans des questions morales et éthiques denses, macro-sociétales, tout en laissant le microscope finement braqué sur ce couple, depuis le moment de l'entrée à la clinique, jusqu'à sa sortie, en passant bien entendu par le traitement, sans doute moins doux que les patients avaient pu le croire.
L'auteur a une écriture alerte, mordante, drôle et lumineuse qui m'a rappelée celle de Bouffanges dont j'ai lu une nouvelle "Do androids fantasize about electric orgasms ?" (petit clin d'oeil à mes babelpotes, qui l'on tous lu tour à tour sous l'impulsion de Nico! ). Je me suis plongée dans le livre un soir et j'ai failli le lire d'une traite (c'eut été le cas si mes enfants avaient la bonté de temps en temps de m'accorder une grasse mat').
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Dans une société qui évolue sans cesse sur la question du droit et des possibilités que l'on a à décider pour son propre corps, les pionniers sont conspués et maltraités dans la majorité des cas. Tel un impact sur une vitre, les fissures filent en tous sens, incontrôlables, inarrêtables. La liberté n'est pas offerte, elle se gagne chèrement.
J'ai moi-même eu la dent dure envers François, au départ. Egoïste? Complaisant? Inconscient? Puis je me suis laissée convaincre par Christophe Fourrier que cet homme avait aussi des failles, des vides béants à combler, que sa décision était loin de ne reposer que sur un caprice, que son souhait était tout simplement respectable. Gare à ceux qui ne l'ont pas respecté!
Une histoire sans prétention, bien menée, qui m'a offert un agréable et haletant moment de lecture. Merci les masses critiques, Nicolas Babelio et 5 Sens éditions.
Voici la tranche de vie à l'étude: un couple prêt à investir pour sa jeunesse et qui foule l'entrée de la clinique innovante et flambant neuve en France du professeur Péron. Il n'y sera pas question de ravalement de façade extérieure (botox, acide hyaluronique...), non, le professeur s'engage, en l'échange d'une somme conséquente au prix rond avec plein de zéros, à leur rendre la vivacité et le corps d'une personne de 40ans.
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L'auteur est technicien dans le secteur des prélèvements et des greffes d'organes et de tissus, et nous explique que tout ceci ne relève pas -tant qu'il y parait- de la science-fiction, dans ses remerciements en fin d'ouvrage "une oeuvre d'imagination (...) [qui] toutefois repose sur des techniques bien réelles et très actuelles, des travaux récents sur le vieillissement cellulaire". Ce pourrait donc être une réalité dans un futur proche, à moins que cela ne soit déjà possible, même si, bien entendu, pour des raisons éthiques, et morales, de telles recherches ne puissent aboutir à un marché public, et de ce fait, interdites et donc interrompues à un moment ou à un autre, comme celles sur le clonage humain, par exemple...Ouais c'est ça ouais (l'expression favorite de ma fille de 8 ans).
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Justement l'auteur nous plonge avec les cas de François et Christine, dans l'étude du séisme cataclysmique qui va ébranler leurs vies suite à cette décision marginale. Ainsi que dans des questions morales et éthiques denses, macro-sociétales, tout en laissant le microscope finement braqué sur ce couple, depuis le moment de l'entrée à la clinique, jusqu'à sa sortie, en passant bien entendu par le traitement, sans doute moins doux que les patients avaient pu le croire.
L'auteur a une écriture alerte, mordante, drôle et lumineuse qui m'a rappelée celle de Bouffanges dont j'ai lu une nouvelle "Do androids fantasize about electric orgasms ?" (petit clin d'oeil à mes babelpotes, qui l'on tous lu tour à tour sous l'impulsion de Nico! ). Je me suis plongée dans le livre un soir et j'ai failli le lire d'une traite (c'eut été le cas si mes enfants avaient la bonté de temps en temps de m'accorder une grasse mat').
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Dans une société qui évolue sans cesse sur la question du droit et des possibilités que l'on a à décider pour son propre corps, les pionniers sont conspués et maltraités dans la majorité des cas. Tel un impact sur une vitre, les fissures filent en tous sens, incontrôlables, inarrêtables. La liberté n'est pas offerte, elle se gagne chèrement.
J'ai moi-même eu la dent dure envers François, au départ. Egoïste? Complaisant? Inconscient? Puis je me suis laissée convaincre par Christophe Fourrier que cet homme avait aussi des failles, des vides béants à combler, que sa décision était loin de ne reposer que sur un caprice, que son souhait était tout simplement respectable. Gare à ceux qui ne l'ont pas respecté!
Une histoire sans prétention, bien menée, qui m'a offert un agréable et haletant moment de lecture. Merci les masses critiques, Nicolas Babelio et 5 Sens éditions.
