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Critique de zenzibar


Confessions d'un enfant du siècle..enfin oui je sais le titre est déjà pris. Mais il aurait parfaitement convenu pour cette autobiographie du guitariste des Rolling Stones Keith Richards, seul dieu vivant du rock à avoir passé le cap des 27 ans et c'est un miracle . Oui il n'a pas le génie d'un Hendrix, le lyrisme d'un Jimmy Page, la vitesse d'un Alvin Lee mais c'était l'âme des Stones,le créateur de "jumping jack flash", de "Gimne shelter" d'All down the line", ce son incroyable, indépassable sans une ride quarante ans après. Une autre époque de création par rapport à aujourd'hui où les prouesses d'une Lady Gaga ce sont avant tout son fond de teint et ses tenues, des shows préeamballés ... je parle volontairement au passé s'agissant du groupe qui entre 1968 et 1974 créa les plus beaux morceaux du rock et ce en quantité industrielle.
Cette vie quelle est-elle? Cela commence comme un récit de Dickens avec une enfance dans la Londres populaire qui essayait de panser ses plaies de la guerre. Une enfance dure, violente et le début de la fabuleuse aventure des Stones. le livre se divise en fait en trois parties, la première où Keith livre mille et un détails sur les coulisses de la vie du groupe et de la création des disques jusqu'à "Exle" (1972). Après suivent t le témoignage de toxicomane très dépendant et enfin la dernière qui disons le ressemble un peu à une face B de 45 tours ces années 60, c'est-à-dire du remplissage.
Fatalement dans cette autobiographie certains, passages, certains traits de caractère révélés sont très dérangeants
Mais soyons honnête le lecteur ne s'attend pas (ou plutôt "satan" avec Keith le ténébreux et co créateur de "sympathy for the devil") à lire la vie du dalaï lama et puis je pourrais citer des brochettes d'icones de l'écriture qui ont eu une vie pas trop exemplaire, Rimbaud le trafiquant d'armes, Rousseau qui abandonne ses enfants.
It's only rock 'n' roll but I like it
It's only Keith but he is great
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