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Critique de Fenkys


Fenkys
06 décembre 2019
La traversée de l'océan de Ryn est le tome 3 du cycle de McGowein. Les tomes 1 et 2 ont déjà fait l'objet d'une chronique. Elle reprend l'histoire où le tome précédent l'avait laissée, quand nos trois héros, McGowein, Léraline et Méruline embarquent à bord du Vasalith à destination du Vieux continent.

L'histoire
Elle est relativement simple comparée au tome précédent. C'est un périple à travers l'océan et toutes les péripéties qui s'y rapportent. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il y en a. Entre les dangers de l'océan lui-même et ceux des marins qui les infestent, ils sont nombreux. McGowein va devoir affronter divers épreuves dont la complexité s'étant d'une attaque de pirates au terrible et effrayant mal de mer. En parallèle au voyage de McGowein, la résistance en Orgondie contre l'usurpateur Aydan s'organise autour de l'insaisissable faucon blanc, avec plus ou moins de bonheur.

Les personnages
Nous retrouvons nos héros préférés, le taciturne McGowein, la volcanique Léraline et l'espiègle Méruline. Mais d'autres vont s'y rajouter. Tout d'abord l'équipage du Vasalith, et en particulier le major Remulia. Ainsi que deux personnages nouveaux : Cecilith et Leiria. Je ne les détaillerai pas plus parce que cela est impossible sans divulgâcher l'histoire.

Mon avis
Ce roman raconte une traversée. Une traversée dangereuse, parsemée de péripétie et de nombreux morts. Cette mortalité élevée est d'ailleurs le point faible du roman. La Dygalie est un royaume insulaire ayant armé une flotte puissante. Elle est obligée de parcourir cet océan pour commercer. Et pourtant, il est à la fois peu exploré et très dangereux. J'espère pour la prospérité du royaume que tous les voyages ne se passent pas ainsi. Mais c'est le seul défaut du roman. le reste de l'histoire est menée sans temps morts.
Quelques coins du voile qui recouvrent les mystères concernant McGowein se soulèvent. On comprend mieux certains des mystères qui entourent ce personnage, en particulier d'où lui viennent sa résistance et sa capacité de guérison hors du commun. Pourquoi aussi il ne peut pas se débarrasser de son épée, même pour un court instant. Et comment il fait pour vaincre des combats où il semblait partir perdant tant la force de l'adversaire était supérieure à la sienne.
L'origine de Méruline est également plus claire. On ignorait jusqu'à présent d'où sortait une telle créature. Maintenant, on sait qu'elle appartient à un peuple avec ses légendes et ses héros. Elle se révèle constituer un allié de poids (bien qu'elle soit toute petite et toute légère).
Enfin, comme dans le tome précédent, lors de l'arrivée d'une nouvelle femme dans leur équipe, Léraline fait preuve d'une jalousie, au point d'en perdre toute raison face à un McGowein qui parle de façon réfléchie. Sentiment qu'elle masque sous la voix de la sagesse, mais jalousie quand même. D'une façon générale, ce tome permet de répondre à beaucoup de questions que les épisodes précédents avaient ouvert.


Comme dans les tomes précédents, le style de Yannick Fradin nous immerge dans l'histoire. Celle-ci est suffisamment riche en péripéties pour maintenant le lecteur éveillé. Ce livre constitue une excellente continuation du cycle entamé depuis deux tomes déjà. L'écriture de l'auteur prend de l'assurance et les défauts que j'avais précédemment relevés ont totalement disparu. C'est un roman abouti, sans longueurs inutiles, sans temps mort, alternant des scènes d'action intense avec d'autres plus reposantes. Un roman agréable à lire tout en maintenant éveillé l'intérêt du lecteur.

Lien : https://wp.me/p9L3xe-6J
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