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Critique de CatherineLavaud
Une très très belle lecture, qui mérite largement de figurer parmi les étoiles des Edts LIbrinova. Ce roman m'a captivée, du début à la fin.
La famille Hopkins est habituée aux déménagements rythmés par les missions professionnelles de Jake. Lorsqu'ils s'installent aux États-Unis, son pays d'origine, tout semble parfait.
Chloé adore cette maison dans laquelle elle peut écrire son nouveau roman, tandis que leur fille Emma s'épanouit dans sa nouvelle école maternelle.
Oui tout est parfait.
Tout, sauf cette porte du grenier qui ne veut pas rester fermée...
Les tragiques évènements du passé auraient-ils laissé leur empreinte ?
On s'attache très vite à cette petite famille, où tout semble rouler pour elle. Cette nouvelle maison ne leur apporte que du bonheur. Jusqu'au jour où de petits détails, insignifiants au départ vont faire de ce petit havre de paix le pire de leur cauchemar.
Tout débute par cette porte du grenier qui refuse obstinément de rester fermée. Puis par l'amie imaginaire d'Emma, leur petite fille de 4 ans qui lui susurre à l'oreille de bien vilaines choses. Et puis, il y a aussi la voisine, qui, par le passé, a été témoin de bon nombre d'évènements, mais qui face au bonheur des Hopkins n'ose pas intervenir de peur de passer pour un oiseau de mauvais augure. Mais comme au départ, rien d'anormal ne se passe et que ses nouveaux voisins semblent tellement heureux, elle se tait, car pourquoi les alerter inutilement ?
Pourtant, Chloé est de moins en moins sereine. Un froid inexplicable l'assaille souvent dans la salle de bain. Elle ne se sent pas à l'aise dans certaines pièces, car elle a toujours l'impression d'être épiée. Et puis, il y a aussi sa petite fille de quatre ans, qui dort de plus en plus mal et qui est fatiguée sans aucune raison apparente. Mais comment convaincre Jake, son mari, de son malaise grandissant alors que lui ne ressent rien de particulier ?
Chloé va donc essayer de composer entre sa vie tout à fait ordinaire et les étranges évènements qui se déroulent de plus en plus souvent dans sa maison. Jusqu'au jour où…
L'auteure a su distiller, tout au long du livre, les petites graines qui feront monter l'angoisse à son paroxysme avant l'apothéose finale et franchement, avec ce livre, j'ai vraiment eu l'impression de relire "Amytiville". (qui m'avait flanqué une trouille bleue à l'époque).
Dans ce roman, rien de gore, rien de sanglant, tout est dans le suggestif, dans l'angoisse qui monte petit à petit, jusqu'à son paroxysme. On a du mal à lâcher cette histoire, tout en se demandant si, à la page suivante nos nerfs ne vont pas craquer.
C'est un très beau roman qui signe là Alexandra Frair, digne des plus grands, dont vous n'en ressortirez pas indemne, c'est sûr, et franchement, si vous aimez ce genre littéraire, ne vous privez pas de cette très belle lecture !
Lien : https://www.instagram.com/ca..
La famille Hopkins est habituée aux déménagements rythmés par les missions professionnelles de Jake. Lorsqu'ils s'installent aux États-Unis, son pays d'origine, tout semble parfait.
Chloé adore cette maison dans laquelle elle peut écrire son nouveau roman, tandis que leur fille Emma s'épanouit dans sa nouvelle école maternelle.
Oui tout est parfait.
Tout, sauf cette porte du grenier qui ne veut pas rester fermée...
Les tragiques évènements du passé auraient-ils laissé leur empreinte ?
On s'attache très vite à cette petite famille, où tout semble rouler pour elle. Cette nouvelle maison ne leur apporte que du bonheur. Jusqu'au jour où de petits détails, insignifiants au départ vont faire de ce petit havre de paix le pire de leur cauchemar.
Tout débute par cette porte du grenier qui refuse obstinément de rester fermée. Puis par l'amie imaginaire d'Emma, leur petite fille de 4 ans qui lui susurre à l'oreille de bien vilaines choses. Et puis, il y a aussi la voisine, qui, par le passé, a été témoin de bon nombre d'évènements, mais qui face au bonheur des Hopkins n'ose pas intervenir de peur de passer pour un oiseau de mauvais augure. Mais comme au départ, rien d'anormal ne se passe et que ses nouveaux voisins semblent tellement heureux, elle se tait, car pourquoi les alerter inutilement ?
Pourtant, Chloé est de moins en moins sereine. Un froid inexplicable l'assaille souvent dans la salle de bain. Elle ne se sent pas à l'aise dans certaines pièces, car elle a toujours l'impression d'être épiée. Et puis, il y a aussi sa petite fille de quatre ans, qui dort de plus en plus mal et qui est fatiguée sans aucune raison apparente. Mais comment convaincre Jake, son mari, de son malaise grandissant alors que lui ne ressent rien de particulier ?
Chloé va donc essayer de composer entre sa vie tout à fait ordinaire et les étranges évènements qui se déroulent de plus en plus souvent dans sa maison. Jusqu'au jour où…
L'auteure a su distiller, tout au long du livre, les petites graines qui feront monter l'angoisse à son paroxysme avant l'apothéose finale et franchement, avec ce livre, j'ai vraiment eu l'impression de relire "Amytiville". (qui m'avait flanqué une trouille bleue à l'époque).
Dans ce roman, rien de gore, rien de sanglant, tout est dans le suggestif, dans l'angoisse qui monte petit à petit, jusqu'à son paroxysme. On a du mal à lâcher cette histoire, tout en se demandant si, à la page suivante nos nerfs ne vont pas craquer.
C'est un très beau roman qui signe là Alexandra Frair, digne des plus grands, dont vous n'en ressortirez pas indemne, c'est sûr, et franchement, si vous aimez ce genre littéraire, ne vous privez pas de cette très belle lecture !
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