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Critique de clementcpr


Quand passion et justice se mêlent -ou- pourquoi le droit est-il essentiel ?
Évariste Gamelin est au début du roman, bien que prorévolutionnaire, un peintre candide et plutôt sympathique : il semble vouloir rependre le bien. Il entretien une amourette avec Elodie en guise de laquelle, celle-ci, aime à lui offrir des oeillets.
Il est mis au courant des souffrances qu'aurait enduré Elodie, des suites d'une relation passée avec un homme, désormais émigré.
Gamelin devient juré au tribunal révolutionnaire. Lors de ses premiers jugements il semble tempéré, mais, la machine à tuer que constitue le TR lui monte rapidement à la tête. Si bien qu'il parvient à obtenir la charge d'une affaire concernant une personne qu'il suspecte d'être l'ancien amant d'Elodie. Il trouve dans les pièces de l'instruction une fleur ressemblant à un oeillet. Il se persuade dès lors qu'il s'agit bien ici de ladite personne. Or ce n'est pas le cas et, qui plus est, cette personne est manifestement innocente. le public et les autres jurés étaient pour l'acquittement mais EG parvient à les convaincre de condamner le malheureux à mort. Celui-ci, un beau jeune homme promis à un avenir radieux et qui n'avait qu'à se reprocher une relation amoureuse avec une étrangère accepte son destin et écrit à sa soeur : « Ma chère soeur, le tribunal m'envoie à l'échafaud, me donnant la seule joie que je pouvais ressentir depuis la mort de ma Nieves adorée. Ils m'ont pris le seul bien qu'il me restait d'elle, une fleur de grenadier qu'ils appelaient, je ne sais pourquoi, un oeillet. »
Cet épisode est pour moi l'idée précise que je me fais des malheurs qu'a causé la Révolution.
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