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Critique de umezzu


La quatrième de couverture fait inévitablement penser à Yeruldelgger de Ian Manook, mais le contenu en est fort éloigné. Pas de polar à l'horizon des vastes plaines, mais un voyage, à la fois géographique et intérieur.
Elisa, née de parents français et mongole, ayant passé sa petite enfance en Mongolie avant de devenir une adulte en France, revient à Oulan Bator suite au décès de son père français. Elle y cherche sa mère, Dulmaa, qui l'a abandonnée durant sa jeunesse, et qui est rentrée en Mongolie. Mais Dulmaa est en retraite spirituelle dans un monastère bouddhiste au fond d'une lointaine vallée.
Qu'importe, avec l'aide contrariée de sa tante, et le soutien énigmatique de son grand-père, le souriant Ovoo, elle part à travers la steppe, de ger en ger, de plus plus en plus loin de la vie occidentale. Car passée la période de soviétisation, les usages ancestraux sont revenus. L'accueil est toujours généreux. le cheptel appartient toujours à des propriétaires qui exploitent leur employés. Les femmes sont encore enlevées par les chefs de groupe pour leur imposer le mariage.
Hubert François a construit un beau roman initiatique, où, passé le retour aux origines, le livre se fait de plus en plus fort en suivant le cheminement d'Elisa.
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