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Critique de umezzu
Relecture d'une série qui a aujourd'hui … trente ans. A l'époque, Van Hamme, après une vie professionnelle chez Philips, s'est reconverti comme scénariste de BD et a créé des romans d'aventure économico-policier avec Largo Winch.
La version graphique de son personnage, portée par le dessin de Philippe Francq, démarre au quart de tour avec la mort au sommet d'un building du puissant, mais vieillissant, Nero Winch, milliardaire sans scrupules et sans héritier officiel. En fait en coulisse, il a adopté un jeune enfant en Bosnie et l'a préparé à devenir son successeur. Mais cela, le lecteur l'ignore pour le moment, il se contente d'assister aux joutes orales des membres du conseil d'administration, dont un est impliqué dans la mort de Winch, et découvre le jeune Largo Winzclav, aventurier qui tombe dans un traquenard à Istambul.
La suite tient un peu de Midnight express, mâtiné de scènes d'actions, domaine que Francq maîtrise à fond les manettes. Francq impose aussi son style dans le choix des décors, toujours impressionnants. La seule chose qui surprend un peu quand on reprend la série aujourd'hui ce sont les visages de Largo, de Simon Ovronnaz, le voleur, et à un degré moindre de Freddy, le pilote. Tout cela va s'affiner par la suite. Les couleurs sont superbes.
Bien que fortement teintée d'années 90, la BD reste de haut niveau et d'une grande efficacité.
La version graphique de son personnage, portée par le dessin de Philippe Francq, démarre au quart de tour avec la mort au sommet d'un building du puissant, mais vieillissant, Nero Winch, milliardaire sans scrupules et sans héritier officiel. En fait en coulisse, il a adopté un jeune enfant en Bosnie et l'a préparé à devenir son successeur. Mais cela, le lecteur l'ignore pour le moment, il se contente d'assister aux joutes orales des membres du conseil d'administration, dont un est impliqué dans la mort de Winch, et découvre le jeune Largo Winzclav, aventurier qui tombe dans un traquenard à Istambul.
La suite tient un peu de Midnight express, mâtiné de scènes d'actions, domaine que Francq maîtrise à fond les manettes. Francq impose aussi son style dans le choix des décors, toujours impressionnants. La seule chose qui surprend un peu quand on reprend la série aujourd'hui ce sont les visages de Largo, de Simon Ovronnaz, le voleur, et à un degré moindre de Freddy, le pilote. Tout cela va s'affiner par la suite. Les couleurs sont superbes.
Bien que fortement teintée d'années 90, la BD reste de haut niveau et d'une grande efficacité.
