Doit-on encore présenter Largo Winch, héritier d'un vaste empire financier et aventurier iconoclaste ?
Ce premier tome nous pose le personnage. 48 pages sans aucun temps mort, un personnage haut en couleur à qui il arrive, en un seul épisode de quelques heures de sa vie, toutes les aventures d'une vie même pas normale.
Tout ce que l'on sait d'un héritier à 10 milliards de dollars, c'est que c'est un vrai lascar.
La série Largo Winch. Thriller politico-financier, aventures débridées et belles pépées. Lancement réussi.
Je mentirai si je disais que je ne connaissais pas Largo Winch.
Je mentirai aussi si je disais ne pas avoir lu ses aventures, certes pas vraiment tout, mais ce premier tome, si!
Alors c'est de la faute (?) de la bibliothèque qui a fait peau neuve de cet album, tout neuf, tout propre, tout beau, bel objet que voici. Image de couverture conservée, s'entend.
Le vieux Nerio Winch est atteint d'un cancer du cerveau et ses jours sont comptés, alors lorsqu'il menace un membre du directoire de son groupe, en haut du building du groupe W, il ne pense pas risquer sa vie et si cela devait être, son bureau est rangé, alors...? Alors mourir; certes, mais pas balancé par au delà de la balustrade pour aller d'écraser quelques dizaines d'étages plus bas qui lui seront fatals.
Les uns et les autres pensent à un suicide.
Les membres du directoire se réunissent pour envisager l'avenir, mais voilà t-il pas que John Sullivan, l'exécuteur testamentaire, sort de sa poche un héritier...
C'est de la grande, de la bonne, de l'excellente BD, le scénario calqué sur les romans de van Hamme, sont impeccables de justesse tout comme les dialogues qui sont l'essence même de le BD. Que dire des dessins si ce n'est qu'ils sont formidables, notamment les personnages dans un dessin plus vrai que nature et les scènes de bagarre au cordeau qui laissent pantois et quelque peu...désarticulé sur son fauteuil. Les couleurs sont au diapason.
Et le tout procure au lecteur (moi) un très bon moment de lecture.
A suivre...
Je connais Largo Winch depuis très longtemps mais je n'avais jamais feuilleté les pages de cette B.D.
J'ai suivi la fameuse série télévisée pendant quelques temps et je pensais donc connaître l'univers de Largo. Mais non, pas du tout, c'est même assez différent (même si les grandes lignes restent les mêmes).
De toute façon rien qu'en voyant le nom de Jean van Hamme on sait déjà que cette série sera une valeur sure.
Et je ne suis pas déçue, bien au contraire , je suis même très surprise d'accrocher autant. le suspens et l'envie de savoir sont là... il ne me reste plus qu'à me délecter des prochains épisodes.
J'ai découvert Largo Winch il y a fort longtemps et cela faisait un moment que cela me chatouillait de me lancer dans une relecture de cette série.
Et voilà, je profite de quelques jours de congés pour me replonger dans l'univers si particulier de la série.
Avec ce premier tome, on peut vraiment dire que le décor se plante. Nerio Winch, multimilliardaire meurt assassiné par un mystérieux inconnu. A la surprise générale, son testament révèle qu'il avait un fils adoptif, Largo, qui pour l'instant demeure introuvable, et pour cause. Ce dernier, absolument pas au courant du décès de Nerio, se trouve à Istanbul en voyage et va être mêlé très rapidement à un complot qui l'emmène dans une prison turque. C'est la qu'il va faire connaissance de Simon, personnage fort sympathique et haut en couleurs.
Le ton est donné dès ce premier tome, où les dessous de la haute finance se mêlent avec de l'action pure et des dialogues qui font mouche. Les dessins sont dynamiques et les couleurs ne sont pas en reste dans cette bande dessinée qui est incontournable.
On n'a qu'une hâte, dévorer le tome suivant…
Après avoir testé XIII il y a peu, je me suis penché sur ce cher Largo Winch dont j'avais vaguement entendu parler lors de sa sortie en salles obscures.
Je m'attendais a voir un remake de XIII mais version milliardaire, mais en fait non, c'est bien différent. Autant avec XIII on suit le personnage principal et on se contente de découvrir ce que lui découvre, autant avec Largo Winch, on est plongé dans un intrigue moins évidente. J'ai trouvé que ça manquait un peu de rythme, au départ. On voit bien que Largo, n'a pas l'air de trop se soucier de ce qui peut se passer dans le groupe W.
Le personnage semble moins tueur, mois sombre, c'est plutôt une sorte de baroudeur tête brulé, qui ne se soucie pas de grand chose et qui se retrouve plongé du jour au lendemain dans un monde qui n'est pas vraiment le sien.
Van Hamme réussit donc avec cette série, a créer une intrigue plus lente, plus axé sur la finance mais tout aussi passionnante que XIII. Il arrive a éviter la redondance et l'on apprécie forcément les deux séries. Attention, je ne parle que du tome 1 de Largo Winch et de la comparaison avec le tome 1 de XIII, puisque je découvre les deux séries et les testes en parallèle.
Prochain test, Thorgal :)
Charity : Oh, Sue Ann se débrouillera sûrement très bien toute seule... Mais méfiez-vous tout de même, mon ami : sous ses dehors angéliques, elle est complètement nympho !
Sue Ann : Charity ! Espèce de vipère !...
Simon : Vous bilez pas pour moi, ma bonne demoiselle. Moi, je suis ceinture noire de Kâma-Sutra.
(Freddy à Largo après un décollage mouvementé)
Freddy : Il faudra que tu m'expliques un jour comment tu organises tes vacances, Largo, ça n'a pas l'air trop monotone. [...] Tu as violé la fille du président de la république ou quoi?
Charity : Non, Il l'a enlevée!
(Quatrième de couverture de l'édition de 2001)
Sans famille ni attaches, contestataire, coureur, vagabond, iconoclaste et bagarreur, il se retrouve à vingt-six ans, à la tête d'un empire de dix milliards de dollars...
Découvrez Largo Winch, le milliardaire en blue jeans.
Et attachez vos ceintures !
On peut être fort comme un turc et con comme un balai, il n’y a pas de contradiction.
(Après avoir battu un co-détenu dans une prison de Turquie.)
Largo : Moralité : on peut être fort comme un Turc et con comme un balai, il n'y a pas de contradiction.
Dans quelle ville Nerio Winch est-il assassiné?