Idées bien noires , en effet, trop même...
Franquin confiait:"Avec les idées noires, j'ai été frappé de la manière dont je pouvais déprimer les autres"...
Les planches en noir et blanc révèlent un trait rageur, révolté, des hachures et des ombres, qui est tout à fait en accord avec le ton grinçant des textes.
Jeu de mots ou plutôt jeu de maux s'enchaînent, du style " ne pas confondre ( c'est l'expression-leimotiv) surrégénérateur et centrale à comiques ou l'aimer follement et l'avoir dans l'appeau."
Les thèmes de société et les prises de position personnelles abondent mais on retrouve essentiellement la peine de mort, les attaques contre les militaires, les chasseurs, les bourreaux.
L'aspect engagé de cette BD montre un virage dans l'esprit de l'auteur: la maturité et la volonté de marquer ses idées, de les traduire en dessins s'affirme nettement.
C'est intéressant mais le pessimisme assumé lasse le lecteur et le déprime, en effet...
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