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Critique de clude_stas
En 1994, une compagnie pétrolière d'origine britannique et néerlandaise offrit à ses clients des volumes de bande dessinée. Parmi ceux-ci, ce tome consacré à deux personnages de Franquin, le Marsupilami et le Petit Noël. Les 10 premières pages sont donc consacrées aux aventures de l'animal palombien, sans Spirou et Fantasio. Divers gags isolés ont été publiés dans Spirou. Comme, par exemple, cette planche où le Marsupilami se joue de Tarzan. Elle a été publiée pour la première fois dans « le Trombone illustré » du 17 mars 1977 et elle est le fruit d'une collaboration de Franquin avec Gotlib (non crédité dans le présent album). le reste est présent dans l'album 0 du Marsupilami, « Capturez un Marsupilami ! », publié en 2002.
Quant aux 34 pages consacrées au Petit Noël, elles sont le fruit d'une collaboration entre Franquin et un autre dessinateur, Stibane, et un autre scénariste, Serdu. Elles nous racontent la rencontre d'un petit garçon en culottes courtes avec un robot, dans les rues de Champignac-en-Cambrousse. La machine s'appelle l'Elaoin. Et les péripéties de leur amitié sont tantôt cocasses, tantôt tendres. Fantasio est présent dans une des planches, lors de l'interview de Petit Noël. Plus loin, nous retrouvons l'agent Longtarin, toujours en faction. Bref, le monde de l'enfance, bien loin des célèbres « Idées noires », dessiné par un artisan voulant se mouler dans le graphisme du maître. C'est bien rond, parfois trop insistant sur « je fais comme lui ». le tout avait été déjà publié dans « Noël et l'Elaoin - Retrouvailles » en 1990.
Mais cela n'empêche en rien que cet album est bien agréable à lire, à relire car il joue sur la nostalgie de l'Ecole de Marcinelle.
Quant aux 34 pages consacrées au Petit Noël, elles sont le fruit d'une collaboration entre Franquin et un autre dessinateur, Stibane, et un autre scénariste, Serdu. Elles nous racontent la rencontre d'un petit garçon en culottes courtes avec un robot, dans les rues de Champignac-en-Cambrousse. La machine s'appelle l'Elaoin. Et les péripéties de leur amitié sont tantôt cocasses, tantôt tendres. Fantasio est présent dans une des planches, lors de l'interview de Petit Noël. Plus loin, nous retrouvons l'agent Longtarin, toujours en faction. Bref, le monde de l'enfance, bien loin des célèbres « Idées noires », dessiné par un artisan voulant se mouler dans le graphisme du maître. C'est bien rond, parfois trop insistant sur « je fais comme lui ». le tout avait été déjà publié dans « Noël et l'Elaoin - Retrouvailles » en 1990.
Mais cela n'empêche en rien que cet album est bien agréable à lire, à relire car il joue sur la nostalgie de l'Ecole de Marcinelle.
