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Toute une expédition" pour une lectrice embarquée dans la longue traversée d'un roman fleuve, portée par un flot tempétueux d'intrigues, noyée par les vagues d'éléments historiques, submergée par une mer de mots.
Naufragée d'un récit historique narrant la conquête de l'Amérique par le conquistador Ferdinand Desoto à grands renfort de références documentées, qui renforcent la solidité du roman autant qu'elles alimentent la confusion face à l'abondance d'informations.
Engloutie par une prose indigeste qui alterne entre l'objectivité des faits relatés et la subjectivité assumée de l'auteur qui exprime son point de vue par un ton ironique et humoristique et un recours excessif aux anachronismes, à l'omniscience du narrateur et au jeu sur les registres de langue.
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Toute une expédition" qui s'achève donc peu après que les amarres aient été larguées, en pleine mer, loin du rivage.
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