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Critique de GoodBooksGoodFriends


Je dois avouer que j'ai d'abord été attirée par cette couverture qui m'a rappelé les romans policiers que lisait ma mère, la couleur jaune-orange ayant laissé place à ce joli bleu qui m'a paru beaucoup plus moderne.
La suite ne m'a pas désenchantée, bien au contraire. Datant de 1958, le roman a ce délicieux côté suranné que j'aime tant, Celia Fremlin dépeint ses personnages avec beaucoup de justesse et de malice parfois. J'aime cet humour subtil so british.
Le nouveau-né de Louise ne fait pas ses nuits et Louise s'épuise à s'occuper de lui la nuit pour ne réveiller personne, à s'occuper de ses filles aînées, à s'occuper du ménage et de la maison la journée, tout en écoutant d'une oreille parfois distraite la commère de voisine, ou en rendant bien contre son gré des services à une autre voisine fort envahissante.
C'est également le moment où une locataire vient s'installer chez eux, Miss Brandon. Entre rêves et réalité, Louise semble sombrer doucement dans la folie et la locataire devient la cible de ses angoisses.
L'atmosphère nébuleuse et cotonneuse dans laquelle évolue Louise est parfaitement rendue, le rêve et la réalité se confondent par de lents glissements de l'un à l'autre. Une réussite ! Ce roman a d'ailleurs le titre de Prix du Masque de l'année Etranger.
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