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Critique de claraetlesmots


"Il ne le nomme jamais par son nom. Ca s'appelait Trebibor, Majdawitz, Soblinka ou Birkenhausen. Il dit "le camp" comme s'il n'en avait existé qu'un seul. "Après la guerre, dit-il, j'ai vu un film sur le camp. Des prisonniers étaient en train de se faire frire un oeuf pour le petit-déjeuner". de la paume de la main, il se frappe le front. "Un oeuf ! dit-il d'une voix acérée. Dans le camp !". le camp est donc un endroit où on ne se fait pas d'oeufs. Plus encore qu'un endroit, le camp est un état."

"Mon père couleur de nuit" s'ouvre sur ces lignes. le ton est donné. le père d'Hannah est revenu des camps de concentration. Nous ne savons pas où habite la famille. Jochel, ce père miraculé , son comportement et surtout ses propos sont une énigme pour Hannah et ses deux frères. Découpé en chapitres très courts qui sont autant de bourrasques violentes d'émotions, ce livre opposé toute l'horreur des camps à l'innocence des enfants.

la suite sur :
http://fibromaman.blogspot.com/2011/11/carl-friedman-mon-pere-couleur-de-nuit.html
Lien : http://fibromaman.blogspot.c..
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