Hannah entend depuis toujours, et tous les jours chez elle, des histoires sur le camp. Son père en est un survivant et il a le camp, c'est-à-dire que les souvenirs des camps hantent chaque aspect de sa vie.
Hannah envie un peu ses camarades de classe, leurs parents à eux n'ont pas le camp. Ces gens, qui lui sont pourtant semblables, sont si différents.
Carl Friedman offre ici un très beau roman qui raconte le poids des souvenirs chez les hommes, mais aussi chez leur famille. Il raconte l'horreur de la guerre et les traces qu'elle laisse, même après des années.
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