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Critique de Nanne


Hannah est persuadée que le camp est un état, comme une maladie ou un accident. Elle ne comprend d'ailleurs pas très bien pourquoi ni comment son père a attrapé le camp. Par contre, ce qu'elle sait, c'est qu'il est différent des autres pères. C'est sans doute pour cela qu'il a eu le camp. A la maison, tout le monde le trouve normal. Même s'il a contracté quelques tics avec son camp. Parce que le camp a non seulement marqué son visage, mais aussi ses doigts qui martèlent en permanence les rebords de la fenêtre, une table ou le bras d'un fauteuil. Ses pieds aussi ont été marqués par le camp. Ils ne le laissent jamais en paix.

Le quotidien des camps, Jochel - le père d'Hannah - le fait vivre tous les jours, dès le petit-déjeuner à sa petite famille. Même ses rêves, ou plutôt ses cauchemars, sont imprimés de la vie du camp. Chaque nuit, il reconstruit une usine à lui tout seul. Il est capable de tout, le père d'Hannah, même de faire des ustensiles de cuisine et de les cacher sous ses aisselles. Il a rencontré tant d'hommes qui - comme lui - avaient le camp, qu'il a appris des tas de chansons.

http://dunlivrelautre.over-blog.org/article-16788943.html
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