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Critique de UnKaPart


Où en est-on rendu à l'ouverture de Quand sifflent les serpents ? L'Ordre de la Lumière veut trahir l'empereur Haghendorf. La Lune Noire veut abattre l'Empire. L'empereur veut utiliser la Lumière contre la Lune Noire avant de faire le ménage dans l'ordre félon. L'aide de Methraton, faudra pas compter dessus, à l'inverse des Chevaliers de Justice de Parsifal. Ça commence à faire beaucoup de factions, beaucoup de monde… et beaucoup d'armées prêtes à en découdre.
On entre enfin dans le vif du sujet avec des machinations qui passent du stade de palabres aux réalités pratiques. Entre la quête de Whismerhill liée à son père et sa première entrevue avec rien moins que le big boss de la Lune Noire, l'intrigue avance, ça se concrétise !


À la fin du tome précédent, moult armées étaient sur le pied de guerre, prêtes pour La danse écarlate, formule bien poétique pour une boucherie sans nom. Ça tabasse non stop du début à la fin dans ce volume grandiose et démesuré où une bataille épique occupe à elle seule la moitié des pages.
On lit ici ou là que le début de la fin des Chroniques a démarré avec le changement de dessinateur au tome 6. Pour d'autres, ce sera à partir des numéros 7, 8, 9 ou 10, quand la série commence à s'embourber dans les redites ou le blabla théologique. J'en viens à me demander si La danse écarlate ne marque pas déjà le virage. D'accord, la confrontation de l'Empire et de la Lune Noire vaut le détour, le dessin en jette, on en prend plein les yeux… mais y avait-il besoin de consacrer la moitié de l'album à une seule bataille qui ne résout rien ? J'aurais compris qu'un tel espace soit accordé à un affrontement décisif dans un dernier ou un avant-dernier tome, histoire de clore en fanfare. Mais là, c'est trop et plusieurs phases du combat (les invocations à répétition de papy Haazheel Thorn) auraient gagné à sauter pour raconter autre chose.
Bel album, belle bataille… mais un premier ralentissement.


Changement de dessinateur à partir de la Couronne des Ombres, Olivier Ledroit laisse la place à Cyril Pontet. Je me rappelle, en ces temps jadis du XXe siècle, avoir été désarçonné par le nouveau style sur le moment… et avec le recul, la différence n'est pas si énormissime que ça.
Du côté de l'histoire, ce tome est plutôt pépère, limite mou comparé à la tonitruance de la danse écarlate. Whismerhill se taille un des plus grands fiefs de l'empire… sans qu'on ait trop l'impression qu'il soit un seigneur si puissant que ça. Un peu de diplomatie et de ruse, un peu de baston, beaucoup de banquets, une tonne de personnages ultra secondaires à l'utilité très relative, tout aurait pu tenir en moitié moins de pages.
Lien : https://unkapart.fr/chroniqu..
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