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Critique de lecassin


Il y a tout de même des destinées pas banales… Celle d'André Frossard par exemple : fils d'instituteur répudié pour « menées subversives » et reconverti dans le journaliste ; premier secrétaire de Parti Communiste Français, ami de Jules Guesdes…
Et ce n'est pas tout… Ajoutez à cela une grand-mère juive, d'un côté et de l'autre des grands parents protestants ; et toute la famille « convertie » au socialisme… le tout évoluant dans le seul village de l'Est sans clocher, mais doté d'une synagogue…
On comprend qu'il faudra un événement extraordinaire pour qu'à vingt ans l'auteur découvre « la Vérité Chrétienne ».

Enfant particulièrement doué, il gatera son passage au lycée, puis celui à l'Ecole des Arts Décoratifs, pour finalement se retrouver, sur recommandation de son père à la rubrique des « chiens écrasés » d'un journal du soir.
Son licenciement sans préavis le mènera, toujours sur recommandation paternelle, chez le journal concurrent ; là où il rencontrera Willemin. Son alter ego… croyant, lui ; bientôt son ami…

Le huit Juillet de la même année, alors qu'il attend son ami Willemin, entré dans une chapelle ; et trouvant le temps long, il entre… Il en ressortira transfiguré.

Certains on crié « à l'abus de confiance » tant le récit de la conversion de l'auteur au catholicisme est bref en fin de volume. C'est vrai, mais son intention n'était-elle pas de démontrer par tout ce qui précède, le caractère improbable d'une telle conversion en présentant le contexte par le menu ?
Mieux, la prose d'André Frossard est un régal pour les amateurs de belle langue. Et puis : Dieu existe, il L'a rencontré...
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