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Critique de Moro
Quand discrétion rime avec efficacité : voilà certainement la devise plutôt surprenante de ce manga sportif. Assez basiquement, comme dans la plupart des shônen de sport, ce manga suit l'évolution de personnages passionnés de basket, en l'occurrence Kuroko et Kagami, déterminés à vaincre « la génération miracle », à savoir des joueurs de basket exceptionnellement doués éparpillés dans différentes équipes lycéennes. Gageons qu'ils y arriveront au terme de moult péripéties.
Cependant un petit détail vient réveiller l'intérêt pour ce scénario on-ne-peut-plus classique, outre les touches d'humour : la personnalité de son héros. En effet, Kuroko est un héros très placide, plutôt silencieux, et que le reste des personnages va jusqu'à qualifier de « transparent » ; ce qui est la base de la plupart des situations comiques, puisque beaucoup de personnages ne perçoivent pas sa présence. Ce caractère calme et discret détonne dans un genre plutôt dominé par les héros exubérants, et malgré cette transparence, Kuroko est plutôt attachant, puisqu'il se contente de vivre tranquillement sa vie et sa passion, même si sa discrétion n'est pas clairement décrite comme accidentelle ou intentionnelle, tout comme son réel niveau en basket, qui fluctue beaucoup trop entre le génie et la médiocrité. le second héros, Kagami, est quant à lui plus conventionnel, voire cliché : bouillonnant, talentueux, avec un côté irascible. Leur relation est plutôt classique, Kagami méprisant Kuroko puis l'estimant pour ses capacités, et éclipse pour l'instant les autres personnages, plus fades, sauf l'entraîneuse, plutôt crispante. Toutefois les raisons de Kuroko d'aider Kagami à s'améliorer sont un peu bancales et le placent un peu trop en position de faire-valoir, surtout que son rôle dans l'équipe est déjà un rôle de passeur… le point noir de ce manga, outre son manque d'originalité, est la faiblesse de ses dessins : ils sont plutôt moches, avec des membres parfois déformés, des proportions peu respectées, des matchs pas forcément dessinés de manière très palpitante. Au final ce manga vaut le coup pour le héros qui sort des sentier battus, mais pour le reste, il procure les mêmes sensations que le shônen sportif habituel, du moins dans ce premier tome ; si je tombe sur la suite, je me laisserais peut-être tenter.
Cependant un petit détail vient réveiller l'intérêt pour ce scénario on-ne-peut-plus classique, outre les touches d'humour : la personnalité de son héros. En effet, Kuroko est un héros très placide, plutôt silencieux, et que le reste des personnages va jusqu'à qualifier de « transparent » ; ce qui est la base de la plupart des situations comiques, puisque beaucoup de personnages ne perçoivent pas sa présence. Ce caractère calme et discret détonne dans un genre plutôt dominé par les héros exubérants, et malgré cette transparence, Kuroko est plutôt attachant, puisqu'il se contente de vivre tranquillement sa vie et sa passion, même si sa discrétion n'est pas clairement décrite comme accidentelle ou intentionnelle, tout comme son réel niveau en basket, qui fluctue beaucoup trop entre le génie et la médiocrité. le second héros, Kagami, est quant à lui plus conventionnel, voire cliché : bouillonnant, talentueux, avec un côté irascible. Leur relation est plutôt classique, Kagami méprisant Kuroko puis l'estimant pour ses capacités, et éclipse pour l'instant les autres personnages, plus fades, sauf l'entraîneuse, plutôt crispante. Toutefois les raisons de Kuroko d'aider Kagami à s'améliorer sont un peu bancales et le placent un peu trop en position de faire-valoir, surtout que son rôle dans l'équipe est déjà un rôle de passeur… le point noir de ce manga, outre son manque d'originalité, est la faiblesse de ses dessins : ils sont plutôt moches, avec des membres parfois déformés, des proportions peu respectées, des matchs pas forcément dessinés de manière très palpitante. Au final ce manga vaut le coup pour le héros qui sort des sentier battus, mais pour le reste, il procure les mêmes sensations que le shônen sportif habituel, du moins dans ce premier tome ; si je tombe sur la suite, je me laisserais peut-être tenter.
