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Critique de Tachan
Après ma déconvenue du tome précédent, celui-ci s'approche bien plus de ce que j'attends et aime de la série : de l'action réfléchie, des surprises tapant sur notre humanité et des destins de personnages poignants. Voilà ce qui fait son sel !
C'était trop simple que ça finisse ainsi pour Faceless. C'était sûr qu'il y avait autre chose. L'auteur n'avait pas pu laisser en plan Narumi, le Zenopha et tous ceux qui étaient derrière lui. L'intrigue se recentre donc dans ce tome sur ce pan ô combien nécessaire de l'histoire, permettant d'explorer des questionnements plus profond sur la guerre, les armes, les secondes chances, la culpabilité et j'en passe. C'est bien mieux que le tome 100% baston assez simpliste de la dernière fois.
J'ai beaucoup aimé voir Eleonore confronté à Narumi et sa bande qui savent la place qu'elle a joué dans tout cela ou plutôt le rôle que certains lui ont donné, ce qui la place au coeur d'une intrigue qui la dépasse. Image un peu facile de la martyre, elle s'en sort au final pas si mal en jonglant entre les différentes représentation, ce que l'on découvre sous le regard d'une multitude de personnages auxprès desquels elle s'est réfugiée. le retour de toute cette vie dans l'histoire est ô combien utile. On aborde ainsi la question des victimes, de la colère aveugle, de la perte de raisonnement, etc, ce qui est passionnant. On est avec des sentiments mis à vif, ce qui transcende l'histoire. On se retrouve face à de belles altérités faisant totalement vivre l'histoire.
L'introspection est donc au coeur de cette lecture, mais elle est en plus épaulée par les sentiments compliqués qu'il y a entre Narumi et Shirogane. Celle-ci voit en lui-même l'homme qui l'a éveillée aux sentiments. Lui, se rappelle d'elle, mais n'arrive pas à aller au-delà de la haine que tout ce qu'il a vécu lui fait éprouver. Cela donne une magnifique tension narrative, sous le regard de leurs amis qui ne cherchent qu'à les réconcilier tant ils savent ce qu'ils pourraient représenter l'un pour l'autre. Les efforts de Guy en particulier sont magnifiques. Ce personnage, qui a su se hisser au fil des tomes au rang de mes préférés, est vraiment un héros fantastique, flamboyant et discret à la fois, assumant sa sollitude et sa mortalité. Cet ultime tour de piste avec lui vu dramatiquement magique et tellement humain et poignant. J'en suis tout chamboulée.
L'auteur, dans ce tome, parvient vraiment à concilier action et émotion, combats et travail sur les personnages. Des premières pages bouleversantes avec Colombine et Masaru, en passant par celles avec Eleonore et les habitants de l'abri dont Mingxai, sans oublier celles des membres du cirque couvrant la fuite des porteurs de leur nouveau plan pour vaincre ce Faceless toujours « en vie » et toujours dangereux comme jamais, tout est calibré pour montrer l'attachement incroyable des uns aux autres et le sens du sacrifice que ces amitiés suscitent en chacun. C'est excellent ! Pas besoin de plus au final. Il n'y a pas cette fois de grand bouleversement scénaristique avec des attaques originales, juste le sang, l'eau et la sueur de personnages qui vont jusqu'au bout de leurs convictions.
Ce tome bien plus finement écrit que le précédent, où les destins torturés de nos héros prennent du relief dans un dernier tour de piste avant le spectacle final, m'a bien plus parlé. Qu'il s'agisse de la nouvelle identité de nos pantins, du traîtement du poids de la culpabilité et du ressentiment, ou juste de l'évolution des sentiments humains de nos personnages, tout est bien plus riche et complexe, et c'est ce que j'aime ici. L'action était au service de cela et pas juste un exercice de style, rendant vraiment la lecture plus profonde. Voilà ce que j'attends de Karakuri !
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
C'était trop simple que ça finisse ainsi pour Faceless. C'était sûr qu'il y avait autre chose. L'auteur n'avait pas pu laisser en plan Narumi, le Zenopha et tous ceux qui étaient derrière lui. L'intrigue se recentre donc dans ce tome sur ce pan ô combien nécessaire de l'histoire, permettant d'explorer des questionnements plus profond sur la guerre, les armes, les secondes chances, la culpabilité et j'en passe. C'est bien mieux que le tome 100% baston assez simpliste de la dernière fois.
J'ai beaucoup aimé voir Eleonore confronté à Narumi et sa bande qui savent la place qu'elle a joué dans tout cela ou plutôt le rôle que certains lui ont donné, ce qui la place au coeur d'une intrigue qui la dépasse. Image un peu facile de la martyre, elle s'en sort au final pas si mal en jonglant entre les différentes représentation, ce que l'on découvre sous le regard d'une multitude de personnages auxprès desquels elle s'est réfugiée. le retour de toute cette vie dans l'histoire est ô combien utile. On aborde ainsi la question des victimes, de la colère aveugle, de la perte de raisonnement, etc, ce qui est passionnant. On est avec des sentiments mis à vif, ce qui transcende l'histoire. On se retrouve face à de belles altérités faisant totalement vivre l'histoire.
L'introspection est donc au coeur de cette lecture, mais elle est en plus épaulée par les sentiments compliqués qu'il y a entre Narumi et Shirogane. Celle-ci voit en lui-même l'homme qui l'a éveillée aux sentiments. Lui, se rappelle d'elle, mais n'arrive pas à aller au-delà de la haine que tout ce qu'il a vécu lui fait éprouver. Cela donne une magnifique tension narrative, sous le regard de leurs amis qui ne cherchent qu'à les réconcilier tant ils savent ce qu'ils pourraient représenter l'un pour l'autre. Les efforts de Guy en particulier sont magnifiques. Ce personnage, qui a su se hisser au fil des tomes au rang de mes préférés, est vraiment un héros fantastique, flamboyant et discret à la fois, assumant sa sollitude et sa mortalité. Cet ultime tour de piste avec lui vu dramatiquement magique et tellement humain et poignant. J'en suis tout chamboulée.
L'auteur, dans ce tome, parvient vraiment à concilier action et émotion, combats et travail sur les personnages. Des premières pages bouleversantes avec Colombine et Masaru, en passant par celles avec Eleonore et les habitants de l'abri dont Mingxai, sans oublier celles des membres du cirque couvrant la fuite des porteurs de leur nouveau plan pour vaincre ce Faceless toujours « en vie » et toujours dangereux comme jamais, tout est calibré pour montrer l'attachement incroyable des uns aux autres et le sens du sacrifice que ces amitiés suscitent en chacun. C'est excellent ! Pas besoin de plus au final. Il n'y a pas cette fois de grand bouleversement scénaristique avec des attaques originales, juste le sang, l'eau et la sueur de personnages qui vont jusqu'au bout de leurs convictions.
Ce tome bien plus finement écrit que le précédent, où les destins torturés de nos héros prennent du relief dans un dernier tour de piste avant le spectacle final, m'a bien plus parlé. Qu'il s'agisse de la nouvelle identité de nos pantins, du traîtement du poids de la culpabilité et du ressentiment, ou juste de l'évolution des sentiments humains de nos personnages, tout est bien plus riche et complexe, et c'est ce que j'aime ici. L'action était au service de cela et pas juste un exercice de style, rendant vraiment la lecture plus profonde. Voilà ce que j'attends de Karakuri !
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