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Critique de tchouk-tchouk-nougat


Olen'ka est une petite fille habitant Leningrad, elle n'a qu'une passion : le violon. Les passants peuvent entendre son chant sur le pont de la Neva car elle joue pour les Roussalki, sirènes du fleuve. Mais en 1941 son destin va basculer. Les troupes allemandes envahissent l'URSS et assiègent Leningrad alors qu'un froid hiver s'installe.

Une très belle BD qui raconte la vie de cette enfant pendant le siège de Leningard. Le froid, la faim et les bombardements sont son quotidien. La mort rode dans les rues de sa ville, mais la petite fille ne perd pas espoir. Livrée à elle même, elle continue de jouer du violon.
A cette dure réalité, se mêle un conte. Une légende. Celle de Flamme, la déesse de la vie qui attend Hiver son amant pour faire renaître le vie sur terre. Hélas des forces maléfiques la retiennent prisonnière sous la glace. Elle attend l'âme pure qui pourra la délivrer.
J'ai trouvé cela très beau, très poétique. Et la fin est très émouvante.
On se s'attarde guère sur les combats qui entourent la ville, même pas sur la construction de cette fameuse "route de l'espoir", censée briser le blocus. Non, nous suivons Olen'ka dans sa survie dans la ville prise par le gel. Et nous nous laissons emporter par ses rêves et la légende d'Hiver et de Flamme qui ramenèrent la vie sur la Russie au prix de la passion du violon d'une enfant.

Le tout est servi par de très beaux dessins colorisés à l'aquarelle. Les couleurs sont douces, tendres. Elles nous embarquent dans le froid de la Russie et dans ses légendes avec facilité.
Une jolie découverte!
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