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EAN : 9782344005958
72 pages
Glénat (21/02/2018)
3.21/5   12 notes
Résumé :
Évoquer l'horreur de la guerre à travers la douceur d'un conte

URSS, 1941. La vie d’Olenka bascule lorsque les troupes nazies envahissent l’Union soviétique et assiègent la ville de Leningrad. La petite fille de huit ans perd alors ses parents et son frère et trouve refuge dans son appartement en ruines. Vivant désormais seule avec son chien, Olenka survit tant bien que mal à la faim et au gel, et s’évade en faisant vibrer les cordes de son violon. Un... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Olen'ka est une petite fille habitant Leningrad, elle n'a qu'une passion : le violon. Les passants peuvent entendre son chant sur le pont de la Neva car elle joue pour les Roussalki, sirènes du fleuve. Mais en 1941 son destin va basculer. Les troupes allemandes envahissent l'URSS et assiègent Leningrad alors qu'un froid hiver s'installe.

Une très belle BD qui raconte la vie de cette enfant pendant le siège de Leningard. Le froid, la faim et les bombardements sont son quotidien. La mort rode dans les rues de sa ville, mais la petite fille ne perd pas espoir. Livrée à elle même, elle continue de jouer du violon.
A cette dure réalité, se mêle un conte. Une légende. Celle de Flamme, la déesse de la vie qui attend Hiver son amant pour faire renaître le vie sur terre. Hélas des forces maléfiques la retiennent prisonnière sous la glace. Elle attend l'âme pure qui pourra la délivrer.
J'ai trouvé cela très beau, très poétique. Et la fin est très émouvante.
On se s'attarde guère sur les combats qui entourent la ville, même pas sur la construction de cette fameuse "route de l'espoir", censée briser le blocus. Non, nous suivons Olen'ka dans sa survie dans la ville prise par le gel. Et nous nous laissons emporter par ses rêves et la légende d'Hiver et de Flamme qui ramenèrent la vie sur la Russie au prix de la passion du violon d'une enfant.

Le tout est servi par de très beaux dessins colorisés à l'aquarelle. Les couleurs sont douces, tendres. Elles nous embarquent dans le froid de la Russie et dans ses légendes avec facilité.
Une jolie découverte!
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Un récit déroutant où l'on suit une petite fille durant le siège de Leningrad pendant la seconde guerre mondiale. Une petite fille qui fait du violon pour survivre. L'histoire est un mélange de contes fantastiques avec douceur et poésie, et la dure réalité de la guerre. Ce qui donne une BD triste qui raconte les conséquences de la guerre sur les civiles de Leningrad avec pudeur. Un mélange surprenant mais qui fonctionne très bien.
Olenka est une petite fille très attachante, un peu naïve mais qui fait preuve de force et de ressource dans l'adversité. Hiver et Flamme renferment beaucoup de magie.
Les dessins sont sublimes. Les personnages sont très bien fait, le trait est agréable, les êtres des contes ont cette aura mystérieuse, les décors sont détaillés. Et les couleurs à l'aquarelle rapporte de la douceur mais aussi cette ambiance de froid.
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Que dire de ce roman graphique?j ai commencé à le lire et malgré la qualité graphique,je ne me sentais pas attiré par la dureté de cette histoire et le second niveau onirique de celle-ci.Je l'ai repris ce matin en essayant de me laisser porter et là.....La fusion entre ces deux éléments s'est naturellement opérée.Un superbe livre et une belle leçon pour moi!!!
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Ce qui a attiré mon oeil sur cette BD est sa couverture avec cette petite fille avec son chien à dos d'aigle survolant une ville bombardée.
Je ne m'attendait pas a un récit autant verser dans le fantastique mais plus à suivre la survie pas à pas de la petite Olenka et de son fidèle compagnon dans les rues de Leningrad. Pour moi le récit et les métaphores stylisées avec Hiver et Flamme prennent trop d'importance dans l'histoire au détriment du personnage d'Olenka.
La force des dessins sont leur palette de couleurs qui atténue la dure réalité de la guerre et de la mort.

Une lecture en demi-teinte pour moi car je ne m'attendais pas à cela en ouvrant et en lisant cette BD.
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Rarement je n'ai lu un conte pour enfant aussi triste. Aussi, je me demande si c'est vraiment destiné à la jeunesse. Il faut dire que le siège de Léningrad durant la Seconde Guerre Mondiale a fait près d'un million de morts. Il n'y a pas eu autant de mort en France durant cette même guerre. C'est un chiffre effrayant qu'on a du mal à s'imaginer. Un million de personnes qui ont perdu la vie si ce n'est pas dans les combats, c'est par la famine.

On observera que le peuple soviétique s'est battu courageusement pour être maître de son destin et non dans la fuite éhontée face à l'adversité. Ce conte slave met l'accent sur une petite fille qui vient de perdre sa famille et qui n'a plus rien à perdre que sa vie pour sauver celle de son peuple. Certes, il y a un côté fantastique qui mêle les saisons hivernales avec la déesse de la vie contre le démon de la mort.

Je trouve que cette histoire est bien menée jusqu'au final époustouflant et dramatique. le graphisme est d'ailleurs d'une grande beauté et d'une grande précision notamment dans les décors et les visages des personnages. Sinon, la pureté et l'innocence peut rencontrer l'horreur, la guerre ainsi que la mort.
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critiques presse (2)
Sceneario
23 janvier 2019
Giovanna Furio signe là un excellent scénario original et extrêmement touchant et Marco Nizzoli fait honneur à ses ambitions d'auteure en réalisant des planches d'une finesse et d'une beauté à couper le souffle. On ne pourra pas reprocher la froideur des couleurs puisque l'hiver est au coeur (et est même un personnage, vous l'avez compris !) de cette histoire et qu'elles ont donc toute leur légitimité dans cette oeuvre. La chaleur est à trouver dans la poésie du propos et dans l'issue de cette terrible page d'Histoire livrée sous la forme d'un merveilleux conte. A découvrir absolument !
Lire la critique sur le site : Sceneario
BDGest
27 mars 2018
Un récit original et ambitieux, construit sur un assemblage d’événements historiques et de mythologie slave.
Lire la critique sur le site : BDGest
Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Remplissez-vous le ventre de musique, mes enfants! la musique est votre pain, votre feu! Si vous vous nourrissez de votre passion, vous survivrez à tout, mes petits, même au rationnement que l'ennemi nous impose! Vous survivrez à cette guerre! n'abandonnez pour rien au monde vos violons, car ce sont eux qui vous gardent en vie!
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Je m’appelle Olenka .J’ai huit ans et j’habite à Leningrad.La guerre est arrivée.Avant qu’elle ne commence,Maman répétait toujours que nous sommes nos pires ennemis....mais quand papa a rejoint le front,elle a arrêter de le dire.Depuis j’ai peur.....chaque jour,je prend mon violon et je descend au fleuve jouer.Parce qu’il n’y a que son chant qui me permette d’oublier ma peur.Alors je crois que je serai violoniste pour toujours.......
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Chacun suit son chemin qui n'est pareil à aucun autre et personne n'aboutit au même lieu, ni dans la vie, ni dans la mort.
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Video de Giovanna Furio (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Giovanna Furio
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