Opération (séduction) récupération

- Eh bien, déjà, tu es imbu de toi- même, arrogant, et tu as tendance à considérer les femmes comme des pions sur un échiquier. Il y a ça d'abord, et ensuite, je suis presque sûre que tu penses que tu es un cadeau des dieux offert aux femmes. Alors, oui, tu m'as déjà offensée. Maintenant, quel cours de littérature vas- tu suivre ce semestre?

J’avais toujours su qu’éviter les cours de littérature finirait par me poser un problème, mais je pensais que cela aurait pu attendre jusqu’au semestre de printemps plutôt que celui-ci.

A ce jour, je n'avais jamais aimé personne comme je l'avais aimée, elle. En toute sincérité je n'avais "aimé" personne depuis Charlotte, parce qu'aucune autre femme ne lui arrivait à la cheville. Cela me mettait d'autant plus hors de moi qu'elle n'avait jamais eu la décence de me dire au revoir.

Cette femme était la personne la plus angoissée que j’aie jamais rencontrée. Elle était sans aucun doute la meilleure dans son domaine, mais son anxiété l’empêchait de se détendre, alors elle ne prenait jamais un jour de repos. Elle utilisait le mot « urgent » pour tout, et je savais, simplement en la regardant, que rien de ce qu’elle voulait me dire aujourd’hui n’était si crucial.

- Comme je le disais, il faut que tu arrêtes de chercher des raisons de rompre avec moi, reprit-il. C’est avec toi que je veux être, rien qu’avec toi, et même si tu veux le nier, je sais que tu ressens la même chose.

« À ce jour, je n’avais jamais aimé personne comme je l’avais aimée, elle. En toute sincérité, je n’avais « aimé » personne depuis Charlotte, parce qu’aucune autre femme ne lui arrivait à la cheville. »

Inutile d’abandonner ta vie sociale pour des gens qui diront de la merde quoi qu’il arrive, ajouta-t-il. Putain, si mon nom était Grayson Connors et que toutes les filles de ce campus me couraient après, je ne me retirerais pas dans l’ombre pour quelque chose comme ça ! Je choisirais les quatre filles que je désire le plus et je mettrais en place un système de rotation, chacune leur tour.

Non, la rumeur dit qu’il baise tout ce qui bouge. C’est probablement le genre de mec qui te raccompagne à ta voiture, t’embrasse sur la joue et te fait l’amour tout en douceur.

Honnêtement, il était au-delà de ça, et les têtes se tournaient partout sur son chemin. Ses yeux arboraient une teinte bleu océan éblouissante. Ses fossettes venaient compléter son sourire blanc éclatant, qui aurait pu faire mouiller la culotte de n’importe quelle fille. Aucune femme ne pouvait s’empêcher de marquer un temps d’arrêt devant la perfection de son corps, avec ses abdos sculptés, ses tatouages à l’encre noire qui se faufilaient sur son bras gauche, et son « énorme queue », si j’en croyais les rumeurs.

Même si j’adorais le football en lui-même, j’évitais leurs matchs comme la peste, laissant mes parents profiter de mon abonnement annuel et de mon tarif réduit. Je n’allais jamais à leurs fêtes démesurées et faisais de mon mieux pour ne pas me perdre dans cette mode. Mes samedis étaient réservés à l’art, au café et à des séances de rattrapage des épisodes manqués de Friends.