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Critique de agathebooks


Catherine Gabriel nous raconte dans son premier roman l'histoire bouleversante de Manika. Un joli prénom d'origine indienne qui signifie "pierre précieuse". ⠀

Le récit débute en 2015 à Rome. Carla, installée depuis plus d'un an dans la capitale italienne aux côtés de son mari, fait la connaissance de Manika grâce à son amie sophrologue de Lyon. La jeune femme va proposer d'accueillir pour quelques jours chez elle Manika, réputée pour ses massages sacro-crâniens. ⠀
Afin de mieux se connaître, la conversation des deux jeunes femmes en vient rapidement à des sujets plus personnels. Comme lors d'une thérapie en tête-à-tête, Manika raconte à sa nouvelle amie son chemin de vie qui débute à partir des années 80. Un coup de foudre d'enfance dans son pays d'origine la forcera à s'exiler à travers le monde.⠀

De 1982 à 2015, nous voyageons entre passé et présent pour suivre le destin inspirant et émouvant de cette jeune femme indienne. Une lutte pour se libérer des dictats de la société.⠀

Nous découvrons à la fin du roman qu'il s'agit d'une histoire inspirée de faits réels. Un parcours semé d'embûches et souvent remis en cause par de vieilles traditions indiennes qui la suivent depuis sa jeunesse. Des sujets tabous sont mis en évidence : la condition féminine en Inde, l'importance du mariage, la place de la femme dans un couple et au travail, se soumettre au regard des autres, etc... ⠀

Par moments, les dialogues sont écrits d'une façon moderne et le registre de langue utilisé m'a un peu perturbée par rapport au récit. Notamment la ponctuation des points d'interrogation, mais ce n'est qu'un détail.⠀

Je vous conseille ce roman si vous êtes sensible à la méditation et au développement personnel. Un bel exemple de courage et de lâcher-prise.⠀
Je tiens à remercier Catherine Gabriel et les éditions L Harmattan pour l'envoi de ce roman.
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