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Critique de Emamka
Un récit palpitant qui, comme annoncé en quatrième de couverture par une lectrice, ne doit surtout pas être démarré le soir ! J'en ai passé des nuits blanches.
Dès la première page, le lecteur est averti ; dans le petit paradis grec, la virée de la petite famille tranquille va partir en vrille !
On s'attache aux personnages malgré leurs défauts, et je pense surtout à Ana, qui semble souffrir d'une mélancolie qui la plonge dans une forme de dépression perpétuelle. Elle n'en aime pas moins ses enfants plus que tout, et on sent qu'elle sait aussi se battre pour ce/ceux qu'elle aime quand la nécessité se fait ressentir.
Je pense aussi à Dimitri, Sophie, Yannis, Macha, ces personnages si attachants, à la fois vulnérables et combattants, même Jona qui apparaît peu longtemps est vraiment un personnage que l'on aimerait continuer à suivre.
L'intrigue est maîtrisée de bout en bout, et le fil narratif ne se perd pas malgré la quantité astronomique de flash back dans le passé des personnages.
Seul bémol ; la toute dernière partie de l'histoire ne m'a pas vraiment convaincue.. certains "éléments" me paraissent tirés par les cheveux, et même invraisemblables (. de plus, le genre polar prend soudain une place énorme, quitte à éclipser les personnages qu'on suit depuis le début. En quelques pages, on découvre en profondeur de nouveaux personnages (Pénélope, l'enquêteur, son assistant, l'infirmière, les avocats, etc), leur histoire, leurs filiations, et franchement difficile de s'y intéresser quand on arrive à la fin de l'intrigue. Dommage, ils auraient mérité un livre pour eux ! Ou bien découper autrement le récit, pour équilibrer les parties, introduire ces personnages plus tôt pour qu'on s'y intéresse. Là, ils arrivent, leur point de vue est adopté (ce qui leur confère aussitôt une place importante) et tout fuse à la vitesse de la lumière.
En conclusion, un excellent livre qui, à 90%, vous empêchera de dormir !
Dès la première page, le lecteur est averti ; dans le petit paradis grec, la virée de la petite famille tranquille va partir en vrille !
On s'attache aux personnages malgré leurs défauts, et je pense surtout à Ana, qui semble souffrir d'une mélancolie qui la plonge dans une forme de dépression perpétuelle. Elle n'en aime pas moins ses enfants plus que tout, et on sent qu'elle sait aussi se battre pour ce/ceux qu'elle aime quand la nécessité se fait ressentir.
Je pense aussi à Dimitri, Sophie, Yannis, Macha, ces personnages si attachants, à la fois vulnérables et combattants, même Jona qui apparaît peu longtemps est vraiment un personnage que l'on aimerait continuer à suivre.
L'intrigue est maîtrisée de bout en bout, et le fil narratif ne se perd pas malgré la quantité astronomique de flash back dans le passé des personnages.
Seul bémol ; la toute dernière partie de l'histoire ne m'a pas vraiment convaincue.. certains "éléments" me paraissent tirés par les cheveux, et même invraisemblables (. de plus, le genre polar prend soudain une place énorme, quitte à éclipser les personnages qu'on suit depuis le début. En quelques pages, on découvre en profondeur de nouveaux personnages (Pénélope, l'enquêteur, son assistant, l'infirmière, les avocats, etc), leur histoire, leurs filiations, et franchement difficile de s'y intéresser quand on arrive à la fin de l'intrigue. Dommage, ils auraient mérité un livre pour eux ! Ou bien découper autrement le récit, pour équilibrer les parties, introduire ces personnages plus tôt pour qu'on s'y intéresse. Là, ils arrivent, leur point de vue est adopté (ce qui leur confère aussitôt une place importante) et tout fuse à la vitesse de la lumière.
En conclusion, un excellent livre qui, à 90%, vous empêchera de dormir !
