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Critique de karen_univers
Je suis ravie de retrouver Mo Gadarr dans cette romance et nouvelle saga. Elle m'intriguait beaucoup avec le côté flic et l'attrait de l'uniforme et je dois dire que ce premier tome est une véritable surprise parce que je ne m'attendais pas, au départ, à ce que notre beau gosse soit du mauvais côté de la frontière. Mais par la suite, certains éléments font sens avec le titre de la saga.
Comme toujours, la plume de l'autrice est légère et additive. Elle a sa façon à elle de m'entraîner à travers ses histoires, avec une certaine douceur qui fait mouche à chaque fois malgré les péripéties que vivent ses personnages. Honnêtement, même si ce n'est pas le premier roman de Mo que je lis, je ne m'attendais pas à entrer aussi vite dans l'histoire et ça a été une très belle surprise parce qu'une fois commencé, j'ai eu beaucoup de mal à le lâcher.
Nous partons donc à la rencontre de Will Hunter, le benjamin d'une fratrie de quatre frères. Dans sa famille, on est flic de père en fils. Sauf Will. Lui, c'est le mouton noir des Hunter. A tel point qu'il se fait appeler par le nom de sa mère. Lui, ce qui le botte, c'est l'interdit et le danger. Il gère une boîte de nuit, il consomme de la C, et il a en horreur la loi. Autant dire tout de suite que Will est déterminé à profiter de la vie plutôt que de finir dans une petite vie bien tranquille et bien rangée.
En parallèle, nous faisons la connaissance d'Esperanza, dite Ranza, qui se retrouve soudainement seule à devoir élever sa petite soeur. Pour elle, la jeune femme est prête à faire tous les sacrifices du monde, quitte à travailler comme danseuse sexy dans la plus grande boîte de nuit de la ville afin de pouvoir lui offrir une vie confortable et lui assurer un avenir. Et lorsqu'elle passe le casting, elle ne s'attend pas à ce que le patron des lieux soit l'imbécile avec qui elle a eu un accrochage quelques jours auparavant avant d'être virée de son ancien boulot.
Autant le dire tout de suite, la rencontre entre Will et Ranza est électrique et ne se fait pas sous les meilleurs hospices. Avec elle, il est imbuvable, grossier et irrespectueux. Pourtant, il va bien être obligé de l'embaucher car Ranza se révèle être une danseuse hors pair sous ses airs de sainte-nitouche. Ranza, quant à elle, fait preuve de beaucoup de caractère et n'hésite pas à l'envoyer promener et à le remettre à sa place lorsqu'il dépasse un peu trop les bornes.
Outre la romance, j'ai beaucoup apprécié toute l'intrigue à suspense que Mo Gadarr a construite derrière. Parce que si Will ne veut pas se l'avouer, il se passe des choses en sous-terrain de sa boîte de nuit qu'il va bien devoir gérer. Et quand la situation devient incontrôlable, il est obligé de faire appel à des alliés qu'il tentait de renier corps et âme. Ranza et lui vont se retrouver plongés malgré eux au beau milieu d'un cartel et ni l'un, ni l'autre ne souhaite réellement être mêlés à tout cela. Tout le long du roman, l'autrice nous tient en haleine avec un scénario semé d'embûches et dont les héros ne ressortent pas toujours victorieux à 100%. J'aime quand tout ne se résout pas d'un claquement de doigts et, même si on sait déjà comment ça va terminer, il y a quand même un petit doute qui subsiste parce que le happy end n'est pas aussi facile à atteindre qu'on ne le pense.
Will est un personnage complexe. On sait tous que derrière une image de bad boy se cache un personnage au coeur tendre, et notre beau gosse ne fait absolument pas exception à la règle. Il souffre de sa différence avec les membres de sa famille, il n'a jamais su où était réellement sa place, et le cheminement pour y arriver va s'avérer relativement difficile. Avec lui, Ranza doit user de patience pour aller à la découverte du véritable William Hunter, et lorsqu'elle y arrive, on entrevoit un personnage soucieux des autres, taquin et attachant à sa manière. J'ai beaucoup aimé la façon dont Mo Gadarr le fait progressivement évoluer. Will ne change pas en un claquement de doigts. Les habitudes ont la vie dure. Rien n'est tout blanc ou tout noir, je retrouve ce nuancé de gris qui me plaît lorsque je lis un roman.
Il me tarde dorénavant d'aller à la rencontre de Noah Hunter, le frère aîné de la fratrie qui fait quand même beaucoup parler de lui dans ce premier tome. Mo Gadarr ne nous laisse pas franchement de surprise sur le prochain personnage masculin de la saga ; en revanche, elle titille notre curiosité parce que Noah n'a pas la vie aussi parfaite que Will veut bien nous dépeindre et quand on a commencé à y goûter, on veut absolument continuer.
Comme toujours, la plume de l'autrice est légère et additive. Elle a sa façon à elle de m'entraîner à travers ses histoires, avec une certaine douceur qui fait mouche à chaque fois malgré les péripéties que vivent ses personnages. Honnêtement, même si ce n'est pas le premier roman de Mo que je lis, je ne m'attendais pas à entrer aussi vite dans l'histoire et ça a été une très belle surprise parce qu'une fois commencé, j'ai eu beaucoup de mal à le lâcher.
Nous partons donc à la rencontre de Will Hunter, le benjamin d'une fratrie de quatre frères. Dans sa famille, on est flic de père en fils. Sauf Will. Lui, c'est le mouton noir des Hunter. A tel point qu'il se fait appeler par le nom de sa mère. Lui, ce qui le botte, c'est l'interdit et le danger. Il gère une boîte de nuit, il consomme de la C, et il a en horreur la loi. Autant dire tout de suite que Will est déterminé à profiter de la vie plutôt que de finir dans une petite vie bien tranquille et bien rangée.
En parallèle, nous faisons la connaissance d'Esperanza, dite Ranza, qui se retrouve soudainement seule à devoir élever sa petite soeur. Pour elle, la jeune femme est prête à faire tous les sacrifices du monde, quitte à travailler comme danseuse sexy dans la plus grande boîte de nuit de la ville afin de pouvoir lui offrir une vie confortable et lui assurer un avenir. Et lorsqu'elle passe le casting, elle ne s'attend pas à ce que le patron des lieux soit l'imbécile avec qui elle a eu un accrochage quelques jours auparavant avant d'être virée de son ancien boulot.
Autant le dire tout de suite, la rencontre entre Will et Ranza est électrique et ne se fait pas sous les meilleurs hospices. Avec elle, il est imbuvable, grossier et irrespectueux. Pourtant, il va bien être obligé de l'embaucher car Ranza se révèle être une danseuse hors pair sous ses airs de sainte-nitouche. Ranza, quant à elle, fait preuve de beaucoup de caractère et n'hésite pas à l'envoyer promener et à le remettre à sa place lorsqu'il dépasse un peu trop les bornes.
Outre la romance, j'ai beaucoup apprécié toute l'intrigue à suspense que Mo Gadarr a construite derrière. Parce que si Will ne veut pas se l'avouer, il se passe des choses en sous-terrain de sa boîte de nuit qu'il va bien devoir gérer. Et quand la situation devient incontrôlable, il est obligé de faire appel à des alliés qu'il tentait de renier corps et âme. Ranza et lui vont se retrouver plongés malgré eux au beau milieu d'un cartel et ni l'un, ni l'autre ne souhaite réellement être mêlés à tout cela. Tout le long du roman, l'autrice nous tient en haleine avec un scénario semé d'embûches et dont les héros ne ressortent pas toujours victorieux à 100%. J'aime quand tout ne se résout pas d'un claquement de doigts et, même si on sait déjà comment ça va terminer, il y a quand même un petit doute qui subsiste parce que le happy end n'est pas aussi facile à atteindre qu'on ne le pense.
Will est un personnage complexe. On sait tous que derrière une image de bad boy se cache un personnage au coeur tendre, et notre beau gosse ne fait absolument pas exception à la règle. Il souffre de sa différence avec les membres de sa famille, il n'a jamais su où était réellement sa place, et le cheminement pour y arriver va s'avérer relativement difficile. Avec lui, Ranza doit user de patience pour aller à la découverte du véritable William Hunter, et lorsqu'elle y arrive, on entrevoit un personnage soucieux des autres, taquin et attachant à sa manière. J'ai beaucoup aimé la façon dont Mo Gadarr le fait progressivement évoluer. Will ne change pas en un claquement de doigts. Les habitudes ont la vie dure. Rien n'est tout blanc ou tout noir, je retrouve ce nuancé de gris qui me plaît lorsque je lis un roman.
Il me tarde dorénavant d'aller à la rencontre de Noah Hunter, le frère aîné de la fratrie qui fait quand même beaucoup parler de lui dans ce premier tome. Mo Gadarr ne nous laisse pas franchement de surprise sur le prochain personnage masculin de la saga ; en revanche, elle titille notre curiosité parce que Noah n'a pas la vie aussi parfaite que Will veut bien nous dépeindre et quand on a commencé à y goûter, on veut absolument continuer.
