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Critique de Manubiq


Ce livre est compréhensible par tous. Il est écrit de manière simple et claire. Je le recommande. Il est court et on ressort de cette lecture avec la confirmation que la finance est la cause de bien des failles de notre système. Puissions nous, à notre échelle, en prendre conscience, et agir pour détrôner, un jour, bientôt, cet envahisseur et ces apôtres !
Jean Gadrey affirme que les « objecteurs croissance » sont en croissance pour trois raisons : une raison sociale liés aux dégâts humains causés par la croissance, une raison d'éthique personnelle liée à l'importance de l'être face à l'avoir, et une raison liée à l'ampleur de la crise écologique. Il est clair que le changement nécessite une prise de conscience, en particulier de la part de la population qui n'est pas touchée de près par l'un de ces moteurs du changement. Sans ce sursaut des consciences, qui doit être rapide, la politique, qu'elle soit à l'échelle locale, nationale, ou internationale, demeure le seul levier envisageable. Mais les décisions créent toujours des remous. Il faut alors rester optimiste, comme le souligne l'auteur, au travers des expériences collectives, associatives ou citoyennes, qui se mettent en place et qui pourraient créer les étincelles nécessaires au changement. Pour reprendre les derniers mots de l'auteur : « ce qui nous manque c'est la conscience de notre puissance potentielle ».
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