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Critique de Aderu


Cloporte.

Clap de fin pour la série RIP. Eugène, le bourrin raciste, clôture l'aventure.

On découvre les origines d'Eugene et de son racisme bavard. Et c'est assez décevant comme "désamorçage" du personnage,
Je comprends l'idée de faire des personnages nuancés mais finir sur lui comme figure rédemptrice c'est un peu tiré par... la queue de cheval. Gommer le côté systémique du racisme pour en faire une vengeresse affaire personnelle, c'est tirer à côté - à mon avis.

Au-delà, l'histoire se débloque et les fils se dénouent. On découvre l'étendue de ce petit monde crapuleux, où tous gravitent comme des mouches autour d'un cadavre - image facile, je reconnais. Malgré tout, la résolution est un peu rapide.

Visuellement c'était très fort et plaisant. L'exposition récente au festival Quai des Bulles retranscrivait fidèlement l'atmosphère. C'était assez bluffant de se retrouver dans les décors poisseux de la série.

Scénaristiquement, j'ai moins été convaincu. le concept était fort et le défi de taille ! J'ai trouvé certaines situations un peu faciles - par exemple Fanette qui se fait avoir comme un débutante après avoir été capable de voler des documents à la police, Eugène et sa caution payée sans qu'elle ait été évoquée précédemment, etc.

Une série audacieuse, graphiquement forte mais un peu... fade au final, malgré - ou à cause de ? - la surenchère dans le trash.
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