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Critique de niluge


Cette critique est faite pour les tomes 3 à 9.
Je ne peux pas vous résumer tout l'univers de Sandmann, mais grosso modo, on reste sur la même base. Les 6 Eternels (Dream, Desire, Despair, Destiny, Delirium, Death) qui ont chacun leur rôle leur caractère, leur faiblesses. On suit toujours Dream, soit à travers des péripéties qui lui sont arrivées, soit à travers des comtes où il n'a qu'une faible interaction. Mais dans ces petits épisodes qui paraissent détachés, alors que je pense que l'auteur ne fait que revisiter mythe, légende, ou même certaine histoire vraie (petit coup de coeur pour celle de Joshua Norton), apparaissent des personnages qui seront utilisé par la suite. Cela donne un univers crédible et bien plus complexe que les comics que j'ai l'habitude de lire. Il est aussi rigolo de chercher à côté d'où sont tiré ces histoires, et qu'elle est la part de réinterprétation de Neil Gaiman. de plus j'ai le sentiment que lorsque je relirais cette série, je découvrirais d'autres personnages, ou interactions.
Niveau graphisme, c'est assez étrange. Beaucoup de dessinateurs différents, beaucoup de styles différents, dont certains avec lesquels je n'ai pas du tout accroché. On reconnaît tout de même les personnages de par leur style, mais ça reste déroutant. Ça colle bien à l'univers du rêve finalement. Plutôt changeant. Plutôt flou.
Malgré certains tomes qui avaient moins d'intensité, j'aime beaucoup cette série. J'ai hâte de lire les deux derniers tomes.
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