Découvrez un extrait de la fière Béa Wolf, porte-drapeau de la cabane Coeur-d'arbre, lu par Boulet !
La cabane de Coeur-d'arbre est un sanctuaire créé par des enfants infatigables qui passent leurs journées à jouer, à manger des sucreries, à faire des bêtises et à repousser l'ombre de l'âge adulte. Mais un jour, leur sinistre voisin Grindle s'attaque à Coeur-d'arbre et transforme une dizaine d'entre eux en adolescents boutonneux !
Les survivants du premier assaut réclament un nouveau champion capable de les protéger
Ils ont besoin de Béa Wolf!
Bea Wolf raconte aux enfants une épopée glorieuse, mordante, profondément stupide et drôlement profonde." Neil Gaiman
Dessins de : Boulet
Texte de : Zach Weinersmith
Traducteur : Aude Pasquier
Plus d'infos : https://www.albin-michel.fr/bea-wolf-9782226479235
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C'est comme les gens qui s'imaginent qu'ils seront plus heureux en allant vivre ailleurs, mais qui apprennent que ça ne marche pas comme ça. Où qu'on aille, on s’emmène avec soi.
Un cimetière en principe n'est pas une démocratie, cependant la mort est la démocratie suprême.
Si les contes de fées sont plus vrais que vrais, ce n'est pas parce qu'ils disent que les dragons existent, mais parce qu'ils disent que les dragons peuvent être vaincus.
G.K Chesterton
- IL se tuent, tu veux dire?
Bod avait une huitaine d'années, les yeux curieux et bien ouverts, et il n'était pas idiot.
- Absolument.
-Et ça marche? Ils sont plus heureux une fois morts?
- Parfois. La plupart du temps, non. C'est comme les gens qui s'imaginent qu'ils seront plus heureux en allant vivre ailleurs, mais qui apprennent que ça ne marche pas comme ça. Où que l'on aille, on s'emmène avec soi. Si tu vois ce que je veux dire.
Nous avons obligation de faire la lecture à voix haute à nos enfants. De leur lire des choses qui leur plairont [...] et de ne pas cesser de leur faire la lecture juste parce qu'ils ont appris à lire. Utilisez le moment de la lecture à voix haute comme un moment d'intimité, un moment où l'on ne regarde pas son téléphone, où l'on met de côté les distractions du monde.
Certains prétendent que cette tendance, chez les chats, à jouer avec leur proie est en réalité une preuve de compassion : après tout, cela permet de temps en temps à notre amusant petit casse-croûte de s'enfuir. Ça t'arrive souvent à toi, que ton dîner s'échappe ?
Les souvenirs d'enfance sont parfois enfouis et masqués sous ce qui advient par la suite, comme des jouets d'enfance oubliés au fond d'un placard encombré d'adulte, mais on ne les perd jamais pour de bon.
La fiction développe l’empathie. Quand vous regardez la télé ou un film, vous voyez des choses qui arrivent à d’autres gens. La fiction en prose est une construction que vous bâtissez à partir de vingt-six lettres et d’une poignée de signes de ponctuation ; vous et vous seul, en utilisant votre imagination, vous créez un monde, vous le peuplez et vous voyez par d’autres yeux. Vous avez l’occasion d’éprouver des choses, de visiter des lieux et des mondes que vous ne connaîtriez jamais autrement. Vous apprenez que tous les gens autour de vous sont des moi, eux aussi. Vous êtes quelqu’un d’autre et, lorsque vous regagnez votre propre monde, vous allez en être légèrement changé.
[Conférence de l’auteur sur la défense de la lecture et des bibliothèques.]
J'avais envie d'écrire un livre qui produirait sur les adultes l'effet que les livres que j'avais adorés plus jeune, des livres comme Alice au Pays des Merveilles, les Chroniques de Narnia ou le Magicien d'Oz, avaient sur moi enfant. Et j'avais envie de parler des gens qui tombent en dehors : de parler des déshérités en employant le miroir de la fantasy, qui sait parfois nous montrer pour la première fois des choses que nous avons vues si souvent que nous ne les voyons pas. (à propos de Neverwhere)
Appeler les chats, c'est très surfait. Autant appeler une tornade.