A voix basse, Gilly déclara : "je suis impressionné. Dire que dans cette salle, il y a quelques uns des..."
- "Je sais" murmura Tozzo. Le projet pouvait attendre, au moins un moment. Une occasion merveilleuse leur était offerte de voir les prescients, de leur parler et de les écouter...
Un homme grand et mince s'approchait, vêtu d'un complet sombre qui scintillait de petits points de matière synthétique. Il portait lunettes et cheveux, et tout, en lui, avait un aspect sombre. Le nom sur l'insigne...Tozzo regarda.
Le grand homme sympathique était A.E. Van Vogt.
- "Dites", disait un autre homme, sans doute un admirateur des prescients, qui venait d'arrêter Van Vogt....
(extrait du chapitre 3)
En franchissant la porte du fond, Poul Anderson se dit : je ne crois pas qu'ils me rattraperont. Pas tout de suite du moins.
J'ai beaucoup trop à faire ici. Quelle occasion ! Lorsque je serai vieux, je pourrai raconter ça aux enfants d'Astrid.
Le fait de penser à sa fille lui rappela une chose évidente : il lui faudrait obligatoirement retourner en 1954. A cause de Karen et du bébé. Peu importait ce qu'il découvrirait ici. Pour lui, ce séjour était temporaire.
Mais avant...D'abord, décida-t-il, je vais aller à la bibliothèque. N'importe quelle bibliothèque. Il faut que je trouve un livre d'histoire qui m'apprendra ce qui s'est passé pendant toutes ces années depuis 1954...
(extrait du chapitre 4)