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Critique de Emazita


Après le suicide de sa soeur, la célébrissime mannequin Lulu Landry, son frère John Bristow ne compte pas en rester là. Il est absolument certain que sa mort est un meurtre maquillé et il charge le détective Cormoran Strike de résoudre l'affaire.

Cormoran est un ancien militaire, amoché par la guerre et fils d'un rock star célèbre. Sa vie est au point mort, aussi bien d'un point de vue sentimental que professionnel : il est au fond du trou. Il se retrouve avec Robin Ellacott, sa secrétaire intérimaire pour mener l'enquête.

La dynamique entre Robin et Cormoran est parfaite : on sent la complicité s'installait peu à peu entre eux. La personnalité lumineuse, presque naïve et débrouillarde de Robin est complémentaire au caractère grincheux, cynique et rude de Cormoran. On suit ce duo atypique avec plaisir.

Malheureusement le roman a quelques longueurs.. le début et la fin sont très bien dosées en terme d'intrigue et de rythme mais le milieu s'essouffle un peu .. Une centaine de pages sont peu utiles et un peu trop descriptives de Londres. La relation entre Cormoran et Charlotte est mal amenée, et franchement inintéressante (pas assez de détails et d'informations sont données donc je n'ai pas réussit à m'y intéresser mais ... il faut bien garder des intrigues pour la suite de la saga.)

De plus, les personnages sont extrêmement caricaturaux : les riches et stars sont égoïstes, imbus d'eux mêmes et recherchent encore plus de célébrité, les plus pauvres sont matérialistes et prêts à tout pour de l'argent, les banquiers cruels en affaire et avec leurs collaborateurs... J'ai toujours du mal avec ce genre de personnages, car je pense que l'être humain est un peu plus subtil que ça.

Malgré tout ça reste une bonne lecture, on suit avec plaisir Cormoran et Robin dans leur enquête. Je pense me laisser tenter par le second roman, en espérant un autre univers que celui du mannequinat.


PS : j'ai compris après que Robert Galbraith était un nom de plume pour J.K.Rowling..
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