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Critique de sandrine57


Depuis qu'il a résolu le meurtre de la célèbre top model Lula Landry, au nez et à la barbe de la police londonienne qui avait conclu à un suicide, Cormoran Strike voit affluer les clients dans son agence de détective privé. A tel point que certains l'agacent et que, dans un moment d'égarement, il accepte une cliente qui ne sera peut-être pas en mesure de le payer. Leonora Quine lui demande de retrouver son écrivain de mari, disparu depuis une dizaine de jours. L'homme venait de se voir refuser la parution de son dernier roman, Bombix Mori, qui dévoilait les sombres secrets de ses proches : son épouse, sa maîtresse, son agente et ses éditeurs. Aussi, Cormoran n'est-il pas étonné quand il retrouve Owen Quine mort et éviscéré dans une maison abandonnée, dans une mise en scène macabre qu'il avait lui-même décrite dans son roman. L'enquête sur une disparition devient une enquête sur un meurtre et, secondé par Robin, sa fidèle assistante, le détective est bien décidé à débusquer celui qui a fait de Leonora une veuve.

Après les robes, les livres ! En effet, après s'être aventuré dans le monde de la mode avec L'appel du coucou, Cormoran Strike, détective privé unijambiste, fils illégitime d'une icône du rock anglais, enquête dans le petit monde de l'édition. Entre egos surdimensionnés, coups tordus entre ‘'amis'' et jalousies maladives, les écrivains et leurs éditeurs ne sont pas épargnés par la plume de J.K. Rowling qui signe un polar sanglant et efficace. On y retrouve avec plaisir Cormoran et Robin et l'on suit avec intérêt les méandres de leur enquête et les péripéties de leurs vies privées.
Deuxième tome et le plaisir est toujours là. On s'attache au duo d'enquêteurs et on veut savoir comment leur relation va évoluer. J.K. Rowling a le don de produire des livres addictifs, de créer un univers, de soigner la description de ses personnages. On dévore les presque 700 pages de ce ver à soie sans s'en apercevoir. Un bonheur de lecture.
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