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Critique de nanonoel
Quel bonheur de pouvoir à nouveau pousser la porte du Manoir Pourpre !S'imprégner de la ferveur et de l'excitation avant l'entrée en scène des transformistes qui hantent ses couloirs. Respirer les odeurs de poudre, de laque ou autres produits cosmétiques, dans l'ambiance survoltée des coulisses d'un cabaret. Croiser les serveurs tout en dentelles, puis faire un tour en cuisine et humer les douces saveurs du chocolat chaud. S'attarder dans l'ambiance feutrée de l'atelier et admirer les robes et corsets qui s'ébauchent lentement sous les mains habiles des costumiers.
Oui, le Manoir Pourpre, c'est avant tout une ambiance, une atmosphère. Ce sont des hommes qui vivent leur passion, et d'autres qui travaillent pour vivre. Ce sont des petites mains qui créent, des corps qui entrent en représentation et des pieds qui souffrent dans les talons aiguilles. le Manoir Pourpre, c'est cette chaleur humaine qui imprègne chaque recoin de l'établissement et perdure même quand les portes se sont refermées. Et plus que tout, le Manoir Pourpre est une famille. Celle que Neil Gallen recréé, transforme, et agrandit à chaque tome. Et c'est un régal ! Avec un certain talent (y a-t-il de la magie là-dessous ?) Neil tisse l'histoire très émouvante de ces deux jeunes garçons, où timidité et réserve rencontrent passion et babillages; où cheveux roses et tenues arc en ciel rencontrent sexualité cachée au fond d'un placard. Nous assistons à leur premier baiser, leurs premières caresses et leurs premiers émois. le récit glisse très lentement (peut-être un peu trop à mon goût, par moment) laissant au lecteur le temps de prendre possession de ce lieu unique et de s'en imprégner. Car là réside le talent incroyable de Neil. Celui de nous donner l'impression d'être dans ce couloir à couler un oeil admiratif aux dentelles et autres tissus chatoyants, derrière le rideau à épier d'un oeil émerveillé un spectacle grandiose ou dans la rue à suivre d'un oeil attendri des mains qui se frôlent sans jamais se toucher. Et avec l''impression de faire partie intégrante de cette famille vient l'envie d'intervenir pour leur signifier qu'il serait peut-être temps de cesser de tergiverser (soyons clairs, un petit coup de pied au derrière dans certaines situations ne leur aurait pas fait de mal !)
Après un premier regard qui foudroie nos deux jeunes héros (Cupidon serait-il passé par là ?), les pages défilent pour nous raconter les doutes, les hésitations et la confiance qui essaie de se faire une place petit à petit. C'est doux et lent, parfois laborieux comme peut l'être une première histoire d'amour, surtout si l'un deux veut la vivre cachée. Ils sont jeunes et ils apprennent au gré des jours et des nuits qui passent, ils grandissent au contact de leurs collègues du Manoir, ils évoluent en même temps que leur amour croît. C'est qu'il n'est pas toujours facile d'entrer dans le monde des adultes ! Se prendre en main, faire des choix, oser, renoncer, se battre pour les choses importantes. Et aimer ! Aimer fort et pour la première fois. Et l'auteur a su trouver le ton juste et les mots parfaits pour nous ouvrir leur coeur et leur âme, les laissant se déverser au fil des pages pour nous laisser avec un immense sentiment de tendresse.
Oui, le Manoir Pourpre, c'est avant tout une ambiance, une atmosphère. Ce sont des hommes qui vivent leur passion, et d'autres qui travaillent pour vivre. Ce sont des petites mains qui créent, des corps qui entrent en représentation et des pieds qui souffrent dans les talons aiguilles. le Manoir Pourpre, c'est cette chaleur humaine qui imprègne chaque recoin de l'établissement et perdure même quand les portes se sont refermées. Et plus que tout, le Manoir Pourpre est une famille. Celle que Neil Gallen recréé, transforme, et agrandit à chaque tome. Et c'est un régal ! Avec un certain talent (y a-t-il de la magie là-dessous ?) Neil tisse l'histoire très émouvante de ces deux jeunes garçons, où timidité et réserve rencontrent passion et babillages; où cheveux roses et tenues arc en ciel rencontrent sexualité cachée au fond d'un placard. Nous assistons à leur premier baiser, leurs premières caresses et leurs premiers émois. le récit glisse très lentement (peut-être un peu trop à mon goût, par moment) laissant au lecteur le temps de prendre possession de ce lieu unique et de s'en imprégner. Car là réside le talent incroyable de Neil. Celui de nous donner l'impression d'être dans ce couloir à couler un oeil admiratif aux dentelles et autres tissus chatoyants, derrière le rideau à épier d'un oeil émerveillé un spectacle grandiose ou dans la rue à suivre d'un oeil attendri des mains qui se frôlent sans jamais se toucher. Et avec l''impression de faire partie intégrante de cette famille vient l'envie d'intervenir pour leur signifier qu'il serait peut-être temps de cesser de tergiverser (soyons clairs, un petit coup de pied au derrière dans certaines situations ne leur aurait pas fait de mal !)
Après un premier regard qui foudroie nos deux jeunes héros (Cupidon serait-il passé par là ?), les pages défilent pour nous raconter les doutes, les hésitations et la confiance qui essaie de se faire une place petit à petit. C'est doux et lent, parfois laborieux comme peut l'être une première histoire d'amour, surtout si l'un deux veut la vivre cachée. Ils sont jeunes et ils apprennent au gré des jours et des nuits qui passent, ils grandissent au contact de leurs collègues du Manoir, ils évoluent en même temps que leur amour croît. C'est qu'il n'est pas toujours facile d'entrer dans le monde des adultes ! Se prendre en main, faire des choix, oser, renoncer, se battre pour les choses importantes. Et aimer ! Aimer fort et pour la première fois. Et l'auteur a su trouver le ton juste et les mots parfaits pour nous ouvrir leur coeur et leur âme, les laissant se déverser au fil des pages pour nous laisser avec un immense sentiment de tendresse.
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