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Critique de Junie


Les hommes de mer et les montagnards partagent la même attirance pour les grands horizons noyés de soleil ou de brume, les falaises et les gouffres, la navigation au sein des éléments à l'état brut. Verticale ou horizontale, leur quête les mène au bout du bout de la terre, détroit de Magellan ou sommets himalayens, ils voguent plus près du ciel.

On connait Turner pour ses marines, tempêtes et naufrages, grands voiliers nimbés de lumière, ciels d'orage et noires nuées.

Ici on découvre sa passion pour des paysages fantastiques, dramatiques, effrayants, qui correspondent à la sensibilité romantique de son époque, le goût pour une nature qui inspire l'émotion esthétique et stimule l'imagination.

Le XIXè découvre les Alpes, territoire où ne vivent que des rustres, des monstres, des bêtes sauvages, mais où les aristocrates et les savants commencent à s'aventurer.

Quelques années après la première ascension du Mont Blanc en 1786, c'est au tour des artistes de s'emparer du sujet et de faire de ces Alpes une oeuvre de maitre.
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