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Critique de MarieLiebart


L 'écriture d'un roman autobiographique peut-elle avoir valeur de psychothérapie ? Peut-elle aplanir les doutes, arrondir les angoisses, déterrer leurs racines et exercer des vertus de tisanes sur son auteur ?
C'est la question que Marlène Galtier développe dans son roman avec le concours de sa sympathique héroïne, Hélène, un brin fofolle, rêveuse et idéaliste.
Celle-ci, déchirée entre un ancien amour au deuil incomplet et une nouvelle romance aux sentiments un peu trop fades à son goût, va tanguer dans une mer d'insatisfaction, traversée par des courants contraires.
L'écriture sera son radeau, sa bouée et peut-être, au final, la réponse à toutes ses interrogations se trouvera-t-elle au bout de sa plume !

 L'auteure nous entraîne de sa prose légère, saupoudrée d'humour, sur les traces de l'origine de la fiction biographique, là où l'écrivain se perd à s'inventer une vie pour pouvoir mieux ensuite la conter aux autres et surtout à lui-même.
Les méandres du coeur et les pesantes hésitations, parfois vertigineuses, qui précèdent les difficiles décisions de rupture, peuplent ce roman comme le ressac des vagues le long des rivages.

La danse joyeuse des ombres, un roman doux amer qui s'envole vers l'azur avant de refermer sa dernière page !
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